Madame la Présidente, la conclusion d'un accord sur le bois d'oeuvre au cours des quatre dernières années aurait été un excellent point de départ, mais ce n'est pas cela qui va nous aider aujourd'hui.
Le gouvernement doit injecter des fonds pour aider les travailleurs qui sont près de la retraite à faire la transition jusqu'à ce moment. Le gouvernement doit injecter des fonds pour aider les collectivités et les entrepreneurs à diversifier leurs activités économiques. Ils pourront ainsi renouveler leur équipement et peut-être tirer profit de débouchés dans les secteurs pétrolier, gazier et énergétique, si les libéraux s'abstiennent d'en signer l'arrêt de mort.
Nous devons faire tout notre possible. Il faut absolument que le gouvernement passe à l'action, mais, jusqu'ici, il ne fait absolument rien et il se contente de paroles creuses.
Mon collègue est un ardent défenseur des travailleurs forestiers. La Colombie-Britannique ne s'est pas encore totalement remise des incendies de forêt de 2017, et maintenant, le secteur forestier fait les frais du ralentissement économique. Des localités ont déclaré un état d'urgence économique.
Le gouvernement fédéral doit poser des gestes concrets. Il doit inciter le gouvernement provincial à agir, ce qu'il n'a pas encore fait pour les travailleurs et les entrepreneurs du secteur forestier. L'industrie est dans une situation périlleuse en Colombie-Britannique à cause des politiques et de l'inaction du gouvernement libéral. C'est absolument terrible.
Nous devons agir. J'avais espéré voir au moins quelques déclarations à ce sujet dans le discours du Trône, mais il n'en contenait aucune. Nous venons d'assister à des échanges de félicitations, à une déclamation de platitudes et à des mentions du continuum espace-temps, ce qui ne fait rien pour nos circonscriptions et la Colombie-Britannique.