Monsieur le Président, franchir le seuil de la mort en toute sérénité, en toute quiétude et sans souffrance, n'est-ce pas ce que l'on souhaite tous? Gloria Taylor, Kay Carter, Jean Truchon et Nicole Gladu ont lancé un message: notre mort, comme notre vie, nous appartient.
L'autonomie consacrée en droit par le principe de l'autodétermination de la personne et sa règle corollaire, le consentement libre et éclairé, n'est jamais remise en question tout au long de notre vie, même en situation d'urgence. Alors, pourquoi en serait-il autrement pour des humains en proie à des souffrances intolérables, atteints d'une maladie ou d'une affection incurable ou irréversible? Pourquoi en serait-il autrement pour des humains aptes, ni dépressifs ni suicidaires, ayant démontré leur volonté de vivre pleinement jusqu'à ce qu'ils atteignent leur limite du tolérable?
Faisons de l'aide médicale à mourir la priorité du Parlement, sans partisanerie. Le Bloc collaborera. Nous avons l'obligation de réussir cette fois-ci, ensemble.