Madame la Présidente, j'espère que la législature qui s'amorce nous fournira de nombreuses occasions de collaborer, le député et moi. Il a mentionné le bon travail de notre collègue de Prince George. J'aimerais souligner de mon côté le bon travail des députés de Timmins—Baie James, de Thornhill et, bien évidemment, de bon nombre de mes collègues de ce côté-ci de la Chambre.
Même si nous représentons trois partis différents, nous avons pu nous rendre à Londres. Comme je le disais tout à l'heure, bien malin celui qui aurait pu dire quel parti chacun de nous représentait. Nous étions là, au nom du Canada, pour rencontrer nos partenaires internationaux, qui représentaient eux aussi des partis différents. C'est la même chose au Parlement britannique, où il est très difficile de départager les députés conservateurs des travaillistes, par exemple. En un mot, il s'agit de l'approche qui donne les meilleurs résultats.
Les membres du comité, quelle que soit leur allégeance, s'entendaient de plus en plus pour dire qu'il faut s'attaquer à l'aspect technologique et songer à se doter de règles comparables à celles du Règlement général sur la protection des données. Il a aussi été question de la transparence des algorithmes et de la possibilité de les soumettre à des vérifications afin d'en comprendre les répercussions, positives ou non, sur nos vies et sur la société en général.
À vrai dire, si un ministère ou un organisme public souhaite employer un algorithme qui risque d'avoir des répercussions négatives, il y a environ 80 questions, divisées en quatre catégories associées aux types de risques, auxquelles il doit répondre. Selon la catégorie en cause, certaines mesures d'atténuation doivent être prises. Or, les entreprises privées, qui possèdent beaucoup plus de points de données et dont les activités sont beaucoup plus vastes, ne sont visées par absolument aucune obligation. Je ne crois pas avoir besoin de préciser qu'il faut que cela change.