Madame la Présidente, avant de commencer, j'aimerais vous informer que je vais partager mon temps de parole avec le député de Milton.
Je veux témoigner ma profonde gratitude aux gens de Whitby de m'avoir élu, car je suis très heureux d'être ici. C'est un immense honneur de siéger à la Chambre et de pouvoir servir aux plus hautes instances de la démocratie. Je suis ravi que les gens de Whitby m'aient choisi et aient choisi le Parti libéral pour les représenter à la Chambre.
Je souhaite aussi féliciter tous les députés d'avoir été élus. Je remercie également le chef de l’opposition de ses années de service. Je veux rendre hommage aux nombreuses personnes exceptionnelles qui ont contribué, que ce soit un peu ou beaucoup, à ma campagne. Je leur serai toujours reconnaissant des efforts qu'ils ont déployés, et je suis touché par leur générosité. Ils ont été pour moi, et continuent d'être, une source d'inspiration chaque jour. Je ne peux tous les nommer, mais je tiens à leur dire qu'ils m'ont ouvert la voie pour me rendre ici. Je les remercie de leur confiance. Je ne tiendrai jamais pour acquis l'immense privilège que j'ai de siéger à la Chambre.
J'aimerais également remercier quatre générations de femmes qui sont le cœur de ma famille: ma grand-mère, ma mère, ma sœur, mon épouse et ma petite fille de 8 ans. Ce sont des femmes fortes qui m'ont soutenu de toutes sortes de façons et qui m'ont toujours donné l'amour et l'aide dont j'avais besoin. Je les remercie du fond du cœur.
J'aimerais également souligner le travail de mon père, qui a passé plus de 30 ans dans la fonction publique. Il a été policier dans la région de Peel et a servi au sein de la Commission des libérations conditionnelles. Je remercie mon père d'avoir été un modèle pour moi et de m'avoir montré ce qu'est vraiment une vie au service des autres.
Il y a une chose que je tiens à souligner très clairement, car c'est très important à mes yeux: le Parti libéral du Canada est vraiment ce qui m'a amené à me présenter aux élections.
Avant de me lancer en politique fédérale, j’étais entrepreneur, mais pas de n’importe quel type: un entrepreneur social. J’ai mis sur pied une société de conseils fondés sur une mission, qui se spécialisait en innovation sociale. Oui, j’ai bien dit en innovation sociale. Qu’est-ce que cela signifie? L’innovation sociale consiste à appliquer de nouvelles approches pour faire face aux défis sociaux les plus difficiles et persistants. J’ai passé plus d’une décennie à travailler avec des équipes — surtout du secteur caritatif et sans but lucratif, mais souvent de tous les secteurs — pour faciliter les processus consultatifs inclusifs en utilisant des approches axées sur la pensée conceptuelle et l’incidence collective qui généraient des solutions novatrices en vue de réaliser des changements systémiques. J’ai travaillé à des projets relatifs à la protection des océans, à l’efficacité énergétique, à la sécurité alimentaire, au logement abordable, à la santé des enfants et la nutrition, à la surveillance environnementale, à la réduction des déchets, au perfectionnement de la main-d’œuvre, à l’établissement de programmes de garde d’enfants, aux soins aux aînés, à l’éducation, à la santé mentale, à la diversité et à l’inclusion, et bien plus encore.
Dans plus de 350 projets, j’ai étudié les défis sociaux persistants et pris en compte les nombreuses perspectives des intervenants pour générer des solutions novatrices auprès de nombre d’entre eux.
En fonction de ces expériences, je constate que pendant son dernier mandat, le Parti libéral a vraiment assumé ses responsabilités. Il a consulté les principaux intervenants sur ces questions d’importance pour les Canadiens, il a recueilli des données de recherche et il a mobilisé des partenaires et des acteurs de partout au Canada pour formuler des solutions et des stratégies afin de changer les choses. Il a pris des décisions fondées sur des preuves et a ensuite engagé des ressources appréciables et appropriées pour faire des investissements stratégiques afin de régler les nombreuses questions qui préoccupent les Canadiens.
Selon moi, c'est la définition même d'une bonne gouvernance. Depuis que j'ai rejoint le parti, je suis renversé de constater jusqu'à quel point les membres du gouvernement sont ouverts, authentiques, solidaires et travaillants, y compris le chef de notre parti et ceux qui font partie du Cabinet. Les Canadiens veulent que leur gouvernement soit réceptif, responsable, audacieux, stratégique et travaillant, et c'est pourquoi ils nous ont accordé un deuxième mandat.
Pendant la dernière campagne électorale, lorsque je faisais du porte-à-porte, les gens de Whitby m'ont raconté beaucoup d'histoires et m'ont décrit leurs expériences et leurs préoccupations. Ils m'ont parlé des nombreuses difficultés de leur vie quotidienne et du souci qu'ils se font pour leur famille. Ils ont exprimé leur désir de conserver la qualité de vie qu'ils ont. Ils m'ont signalé les problèmes urgents qui ont de l'importance à leurs yeux et que le gouvernement devrait considérer comme prioritaires. Ils veulent qu'on priorise le sort des aînés, la lutte contre les changements climatiques et la vigueur de l'économie locale. Ils souhaitent que plus de gens aient accès à la propriété et qu'une infrastructure centrale de transport réduise la durée des trajets quotidiens. Ils subissent la pression qu'exerce sur eux l'augmentation du coût de la vie.
On m'a parlé des difficultés que vivent les parents dont les enfants ont des troubles du développement. On m'a parlé des besoins en matière de sécurité communautaire, de services de soutien et de programmes en santé mentale pour les jeunes, et j'en passe.
Je parlerai aujourd'hui des questions les plus souvent soulevées dans la circonscription de Whitby, soit les aînés, les changements climatiques et le développement économique local.
Je dois dire que j'ai été ravi de rencontrer de nombreux aînés dans Whitby cet automne. J'ai visité un grand nombre de résidences et j'ai parlé à des centaines d'aînés. Comme nous le savons, une grande proportion de la population arrive à l'âge de la retraite, et je suis heureux d'avoir eu l'occasion de m'entretenir avec des aînés et d'avoir pris connaissance de leurs impressions et préoccupations.
Beaucoup ont parlé de la sécurité du revenu, de l'augmentation du coût de la vie, de l'accès limité à des logements abordables vraiment adaptés à leurs besoins et des difficultés à obtenir des soins de santé. Les gens m'ont parlé du coût des médicaments et des soins dentaires, qui alourdit le fardeau qui pèse déjà sur eux.
Pendant son premier mandat, le gouvernement a commencé à s'attaquer à tous ces problèmes. Il a par exemple procédé à la plus importante refonte de l'histoire du Régime de pensions du Canada, il a bonifié la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti et il a ramené à 65 ans l'âge de la retraite, que le gouvernement conservateur précédent avait fait passer à 67 ans. Nous avons également jeté les bases d'un futur régime national et universel d'assurance-médicaments. Quant à la Stratégie nationale sur le logement, elle permet très certainement de mieux répondre aux besoins des aînés. J'étais tout simplement ravi de constater que les aînés étaient mentionnés aussi souvent dans le discours du Trône. Une chose est sûre, les aînés figurent tout en haut de notre liste de priorités et nous ne reculerons devant rien pour répondre à leurs besoins.
Nous augmenterons par exemple les prestations de la Sécurité de la vieillesse destinées aux aînés de 75 ans et plus, nous créerons un régime national d'assurance-médicaments et d'assurance dentaire et nous hausserons les prestations de survivant de 25 %. La plateforme libérale comportait un nombre important d'éléments qui permettront concrètement de venir en aide aux aînés.
J'aimerais maintenant parler brièvement des changements climatiques. Pour tout dire, il n'y a pas de sujet plus important pour les gens qui habitent dans ma circonscription. Ils m'ont dit je ne sais plus combien de fois qu'ils craignent les inondations et autres catastrophes naturelles. Nous prenons leurs besoins au sérieux, et c'est pourquoi le discours du Trône faisait souvent allusion aux changements climatiques. Dans les faits, je crois que le gouvernement libéral a plus fait pour combattre les changements climatiques que n'importe quel autre gouvernement de l'histoire du pays, et il s'est toujours fié aux recherches et aux données scientifiques. Nous prenons les cibles internationales au sérieux et nous dotons le pays des instruments et des mécanismes nécessaires pour changer les comportements des gens à long terme et lutter ainsi contre ce problème à la source.
Nous faisons des avancées positives. Nous avons déclaré une urgence climatique nationale. Nous avons tarifé les polluants. Nous avons protégé 14 % des écosystèmes côtiers et marins du Canada. Nous avons élaboré un cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques avec la participation d’intervenants de partout au pays. Ce cadre a permis à chaque province et territoire de donner son avis et de fixer des cibles de réduction des émissions en renforçant la résilience tout en faisant croître notre économie. Il s’agit d’une approche vraiment équilibrée que celle de penser que l’environnement et l’économie peuvent aller de pair.
Au cours de notre mandat, nous nous engageons à réaliser beaucoup plus de choses dans le cadre de ce programme. Je suis vraiment fier de voir des initiatives comme la plantation de deux milliards d’arbres, la protection de 25 % de nos terres et de nos océans d’ici 2025 et, enfin, l’élimination complète des émissions de carbone d’ici 2050.
Nous savons que nous devons passer aux véhicules électriques, favoriser les infrastructures vertes et accroître l’efficacité énergétique des habitations. Nous faisons en sorte qu’il soit plus facile pour les gens de le faire.
En terminant, mes concitoyens voulaient que le gouvernement contribue à bâtir une meilleure économie locale, et les occasions de le faire ne manquent pas. Le plus important pour moi est de reconnaître le bilan positif du gouvernement libéral depuis le dernier mandat. Nous avons créé un peu moins d’un million d’emplois, réduit considérablement la pauvreté, investi dans l’infrastructure, affecté un montant sans précédent de ressources à la recherche-développement ainsi qu’à l’innovation dans les industries à forte croissance, appuyé les métiers spécialisés, investi dans les petites entreprises et créé des agences économiques régionales, des agences de développement, et plus encore. Je pense...