Monsieur le Président, le programme que je viens de décrire et les plans que nous avons mis en œuvre ne visent pas seulement à resserrer les règles concernant les armes de poing ou les armes d'assaut conçues à des fins militaires. Nous prévoyons également réinvestir énormément de ressources, après les compressions du gouvernement Harper dans la sécurité frontalière, afin d'empêcher que des armes entrent illégalement au pays. Nous voulons aussi permettre aux juges d'imposer une peine appropriée à ceux qui commettent un acte criminel. Cependant, quand quelqu'un commet un acte criminel, il est déjà trop tard.
En réalité, les mesures que nous prenons ne visent pas les propriétaires d'arme à feu respectueux des lois, mais plutôt les armes à feu. En réalité, les armes d'assaut conçues à des fins militaires ne devraient pas se retrouver entre les mains de civils. Personne ne va à la chasse avec un AK-47. Comme le député l'a dit pendant la campagne, si quelqu'un va à la chasse avec un AK-47, il devrait songer à se trouver un autre passe-temps parce qu'il n'est pas très bon chasseur. Il est tout aussi vrai que personne ne va à la chasse avec une arme de poing, et on n'a certainement pas besoin d'une telle arme pour tuer un orignal.
Le problème est le suivant. Les armes de poing et les armes d'assaut sont conçues pour tuer des gens. Elles n'ont donc rien à faire entre les mains d'un civil. Nous devons renforcer la frontière et resserrer la réglementation, mais nous devons également nous assurer de déployer des stratégies de prévention, car j'en ai assez d'enterrer des enfants à Toronto.