Je vais commencer en remerciant M. Oliphant de ses observations. J'ai travaillé pendant plus de 10 ans en Chine et je connais bien les nuances et les aspects sensibles de certains dossiers. Chaque fois que nous devions nous rendre en Chine en tant que représentants du Canada, nous avions droit à une séance d'information avec le plus haut représentant sur le terrain.
Le Comité aurait intérêt à commencer par le plus haut représentant sur le terrain, celui qui connaît mieux toutes les questions épineuses géopolitiques et qui renseigne les autres représentants. Notre comité doit détenir cette information avant de poser des questions à d'autres fonctionnaires, car nous devons être au courant des questions épineuses et de sécurité qui pourraient surgir dans la foulée de nos questions. Seul l'ambassadeur peut nous renseigner.
Le Comité doit commencer ses travaux du bon pied en convoquant le plus haut représentant. C'est la même chose lorsque nous faisons affaire avec la Chine et nous recevons des renseignements de la part du plus haut représentant sur le terrain, afin d'être en mesure de comprendre les enjeux de notre travail.
Pour répondre à M. Bergeron, nous pourrons ensuite établir le calendrier des travaux en sous-comité. Comme on l'a dit plus tôt, nous pouvons, dans un esprit de coopération ou de consensus, nous entendre sur les questions qui nous préoccupent et celles dont nous voulons discuter en comité.