Madame la Présidente, je remercie mon honorable collègue de son discours, ma foi, enthousiaste.
Notre honorable collègue nous a dit que le nouvel ALENA assurait de nouvelles perspectives d’emploi aux Canadiens et aux Canadiennes, et donc aux Québécois et aux Québécoises. Une mobilisation générale a eu lieu, ici, à Ottawa. Des travailleurs de l’aluminium, des élus municipaux et des acteurs économiques de la région sont venus nous dire, étude à la main, que 60 000 emplois étaient en péril au Saguenay—Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord. Soixante mille emplois! J’ai déjà vu mieux en matière de perspective d’emploi.
Plus tôt, mon honorable collègue a dit que je faisais de la petite politique dans ce dossier. Je ne fais pas de la petite politique, je me bats pour mes concitoyens.
Si quelqu’un disait à mon honorable collègue que le nouvel ALENA signifie que 60 000 emplois seront en péril dans sa circonscription, est-ce qu’il serait aussi enthousiaste au sujet de la signature de l'entente?