Madame la Présidente, je peux dire à la députée, en toute franchise, que les 35 députés libéraux que compte notre caucus national à Ottawa, y compris le premier ministre, défendent haut et fort les intérêts du pays et que le leader du gouvernement à la Chambre lui-même a parlé avec ferveur du fait que les députés québécois ont le Québec tatoué sur le cœur.
J'ai écouté une grande partie du débat jusqu'à maintenant et, quand j'entends des députés du Bloc parler de l'accord commercial, ils soulèvent, en gros, deux enjeux. L'un d'eux est celui de l'industrie de l'aluminium et, pour la première fois, nous avons des garanties pour cette industrie. Le deuxième enjeu dont ils parlent est celui de la gestion de l'offre. C'est le Parti libéral qui a introduit la gestion de l'offre et c'est le Parti libéral qui va protéger et continuer de protéger la gestion de l'offre.
Nous comprenons les industries, de Terre-Neuve-et-Labrador à la Colombie-Britannique, en passant par toutes les provinces entre les deux, y compris le Québec. Nous sommes très enthousiasmés par l'accord, car nous croyons qu'il s'agit du meilleur accord possible, et nous ne sommes pas les seuls à être de cet avis. Le premier ministre du Québec et bien d'autres acteurs des milieux syndicaux, du milieu des affaires et d'autres milieux appuient également cet accord.
Ma question est la suivante: le Bloc va-t-il revoir sa position et appuyer cette mesure législative progressiste?