Madame la Présidente, j’écoute avec beaucoup d’intérêt les commentaires de mon estimé collègue de Montarville.
Je trouve curieux que le Bloc québécois, dont le discours principal est que le gouvernement fédéral devrait autant que possible éviter d'intervenir dans la province du Québec, demande maintenant pourquoi le gouvernement fédéral n’intervient pas au nom de la sécurité publique de la province du Québec dans le dossier des barricades.
Comme mon estimé collègue, je suis suffisamment âgé pour pouvoir me souvenir des événements d’Oka en 1990. La Sûreté du Québec avait été envoyée sur les lieux des barricades. Ensuite, on avait demandé au fédéral d’intervenir et ce conflit avait duré 78 jours, soit deux mois et demi.
Dans un premier temps, j’aimerais demander à mon estimé collègue ce qu’il retient des événements d’Oka par rapport à la situation d’aujourd’hui, laquelle ne vise pas seulement une petite partie du Québec, mais s'applique à tout le pays. Que retient-il de ces fameux 78 jours qui ont été nécessaires pour en arriver à une résolution?
Ensuite, ce qu’il qualifie de procrastination de la part du gouvernement est en fait une ouverture au dialogue entre les principaux intervenants à l’heure où on se parle.