Madame la Présidente, je sais que l'idée de tenir des séances virtuelles a été fortement appuyée par le député et, de toute évidence, par trois autres partis. Pour le moment, le comité de la procédure et des affaires de la Chambre a été chargé d'étudier cette possibilité, et le Président a dit qu'il faudra encore attendre au moins quatre semaines. Il l'a dit la semaine dernière.
L'autre jour, dans le cadre de notre première réunion, la députée de North Island—Powell River, qui est membre du comité de la procédure et des affaires de la Chambre, a soulevé des préoccupations concernant la sécurité et les infrastructures de connectivité et à large bande dans les collectivités rurales. Il faut se pencher notamment sur des questions constitutionnelles, des questions de procédure, de privilège et de connectivité, ainsi que sur une foule d'autres questions. Je ne comprends pas comment le député peut appuyer la tenue de séances virtuelles alors que nombre de ces questions n'ont pas encore été résolues. À l'heure actuelle, selon nos procédures, nos règles, le Règlement de la Chambre et même notre cadre constitutionnel, je dirais qu'il n'y a qu'une seule tribune qui nous permet de nous réunir efficacement sans que l'on puisse porter atteinte à nos privilèges, et c'est la Chambre des communes.
Comment le député peut-il, avant même le début de l'étude au comité de la procédure et des affaires de la Chambre, déterminer ou convenir que la tenue de séances virtuelles est la bonne solution, alors qu'aucun rapport recommandant cette option n'a encore été rédigé, qu'aucun témoin n'a été entendu, et que des préoccupations ont été soulevées, y compris par son parti, au sujet des problèmes auxquels nous devrons faire face?