Madame la présidente, à chaque étape de notre réflexion, nous avons mis l'accent sur les citoyens, les travailleurs et les familles qui pourraient être affectés par une perte de revenus à cause de la COVID-19.
Nous n'avons pas vérifié si les gens travaillaient pour des petites entreprises ou de grandes entreprises, pour des entreprises locales ou des entreprises multinationales. Nous n'avons pas jugé les Canadiens s'ils travaillaient pour une firme moralement bonne ou pour une firme qui vend du tabac ou des cigarettes. Nous ne jugeons pas moralement les travailleurs. Nous disons tout simplement que, s'ils ont perdu leur emploi à cause de la COVID-19, nous allons les aider.
C'est par cette approche que nous avons pu mettre en place la Prestation canadienne d'urgence et la subvention salariale dans tout le pays pour permettre aux Canadiens d'avoir la confiance de pouvoir rester chez eux, faire leurs emplettes et appuyer leur famille. C'était notre priorité dès le début.
Effectivement, l'évitement fiscal est un grand problème. C'est la raison pour laquelle nous avons investi des milliards de dollars dans l'Agence du revenu du Canada. Nous cherchons à instaurer de meilleures mesures contre ces enjeux.
À chaque étape de la lutte contre la COVID-19, nous avons voulu privilégier l'aide aux travailleurs, quel que soit l'emploi qu'ils occupaient.