Monsieur le Président, nous avons reçu beaucoup de questions.
À mon bureau seulement, nous sommes sept employés, incluant moi-même. Nous travaillons presque 12 heures par semaine pour répondre aux questions. C'est aussi le cas dans la plupart des bureaux des autres députés. Je suis obligé de dire que si nous devons répondre à des questions, c'est parce que l'information, même si elle est bonne, a de la difficulté à se rendre jusque dans nos circonscriptions de façon transparente, malheureusement.
C'est l'un des gros problèmes. Nous l'avons fait savoir au gouvernement par l'intermédiaire des fonctionnaires. Ne serait-ce que pour les appels techniques que nous avons tous les jours, à 16 h 30, aucun procès-verbal ne nous est donné pour que nous puissions répondre à toutes les questions par la suite. Je tiens à souligner que, régulièrement, lors de ces appels techniques pour aider tous les députés, aucun fonctionnaire ou personne du bureau du ministre des Finances n'est présent pour répondre à des questions qui concernent de grands pans de l'aide gouvernementale.
Naturellement, pour ce qui est de la PCU et de la PCUE, les gens qui ont des besoins, qui sont vraiment touchés, sont contents de recevoir cette aide-là. Ce n'est pas pour rien que nous l'avons tous adoptée ici, à la Chambre.
Il y a toutefois des effets pervers. Ces effets pervers nous reviennent rapidement par le secteur économique qui, lui, éprouve des difficultés. Ce ne sont pas des farces: tous les jours, dans chacune de nos circonscriptions, nous assistons à la fermeture de commerces et d'industries. En ce moment, l'argent pour leur venir en aide n'est pas encore rendu. Il y a donc aussi encore beaucoup d'insatisfaction, malheureusement, malgré les milliards de dollars annoncés par le gouvernement.