Monsieur le Président, simplement pour que ce soit consigné au compte-rendu, le Parti vert aurait accepté volontiers d'accorder le consentement unanime s'il y avait eu assez d'autres partis prêts à l'accorder. Le Parti vert demande la mise en place du revenu minimum garanti depuis deux décennies et il continuera de le faire.
Je tiens à souligner au député que je crois aussi que nous ne devrions pas offrir d'aide concernant la COVID aux sociétés qui cachent leur argent dans des comptes à l'étranger, mais je comprends les problèmes qui seraient créés si on disait que le salaire de ces travailleurs ne devrait pas pouvoir être couvert par la subvention salariale de 75 %.
Je souligne que certaines ONG qui œuvrent dans ce secteur, comme Canadiens pour une fiscalité équitable par exemple, affirment qu'outre tous les programmes d'aide liés à la COVID, il y a bien d'autres éléments qui pourraient être ciblés. On pourrait notamment interdire aux sociétés le rachat d'actions et exiger que les primes aux dirigeants, les parachutes dorés et les dividendes aux actionnaires soient gelés pendant une année entière.
Dans le cas des sociétés qui cachent leur argent à l'étranger, mais qui reçoivent une aide financière en raison de la COVID, nous pourrions également envisager la mise en place d'un impôt sur les surplus excédentaires afin de récupérer une partie de l'aide versée. Même si je soutiens entièrement le principe voulant que les entreprises qui cachent de l'argent à l'étranger et qui se soustraient à l'impôt ne devraient pas avoir accès aux mesures d'aide liées à la COVID-19, le problème est que leurs travailleurs, eux, doivent pouvoir en bénéficier.
J'aimerais savoir ce que proposerait le député. Existe-t-il une autre solution?