Monsieur le Président, je sais bien que pour les députés d'en face, la vérité fait mal. Elle fait très mal, et elle devrait faire mal, car ils s'intéressent très peu aux gens frappés par la pire crise économique dont on se souvient.
Notre pays doit s'unir pour maintenir la solidarité sociale dont les Canadiens font preuve. Lorsque nous venons au Parlement pour exhorter le gouvernement à soutenir les étudiants de niveau postsecondaire, nous ne réclamons pas, comme les conservateurs, une sorte d'analyse coût-bénéfice pour savoir si les étudiants dorment toute la journée ou s'ils essaient de trouver un emploi, ce qui montre bien ce que les conservateurs pensent des étudiants universitaires. Pour nous, les étudiants universitaires sont des gens surendettés qui s'efforcent d'améliorer leur sort.
Lorsque nous pressons le gouvernement d'accepter certains changements, c'est parce que ces changements sont faisables. Nous pouvons aujourd'hui entreprendre ce travail avec le genre de fonds fédéraux qui seront nécessaires dans les années à venir pour construire un Canada meilleur, plus juste, plus durable, un Canada où nous ne laisserons plus jamais la précarité se répandre sur le marché du travail, nous empêcher d'épargner et miner le système de santé.
Le Parlement a l'occasion de collaborer aujourd'hui pour établir une nouvelle normalité, un meilleur Canada, car il n'est pas question de revenir en arrière.
Mr. Speaker, I certainly know that for my colleagues on the other side the truth hurts. It hurts a lot, and it should hurt, because of the disinterest they have shown for people facing the worst economic crisis in memory.
The fact is that as a nation, we need to work together to make sure that we maintain the social solidarity that Canadians are showing. When we come to Parliament to push the government on the support for post-secondary, it is not about suggesting, as the Conservatives do, that there should be a cost-benefit analysis of whether students sleep in all day or try to find jobs. That is how they see university students. What we see in university students is people burdened down with debt, trying to make a better life for themselves.
When we push the government for change, it is because it is doable. We can do this, at this time, with the kind of federal investments that will be required in the coming years to build a better, fairer Canada, a Canada that is more sustainable, a Canada in which we will never, ever, again leave ourselves so precarious as we were with our work, our savings and our health care system.
This is an opportunity for Parliament to work together to make that happen and to make that new normal, the better Canada, because there is no going back to the old normal.