Monsieur le Président, je remercie mon collègue de son commentaire. Je le remercie aussi de me permettre de m'exprimer également sur la question de la santé mentale.
Bien sûr, c'est un dommage collatéral. Dans nos communautés, il y a deux choses. On parle de l'agriculture, mais, selon la taille de leur ferme, on sait très bien que certains agriculteurs vivent de la solitude. C'est vraiment une énorme entreprise, qui comporte beaucoup de risques, qu'il s'agisse de ferme laitière, de ferme maraîchère ou de ferme céréalière. Ils vivent beaucoup de stress et beaucoup d'inquiétude.
Comme je l'ai dit tout à l'heure, il y avait des failles dans l'offre faite par le gouvernement, en fonction des traités. Il y a des compensations qui n’arrivent pas. On voit ce qui passe présentement. Il y a encore plus de pression mise sur les agriculteurs, dont le travail est considéré comme un secteur essentiel. Le fait qu'on les considère comme essentiels signifie aussi qu'on doit les aider de manière urgente.
Cela fait partie également des demandes faites par le Québec, les provinces et les agriculteurs, par rapport à la santé mentale. Il faut qu'on les soutienne bien évidemment, parce que ces gens travaillent fort. J'ai eu un conjoint qui était agriculteur, j'ai donc vu vraiment la vie des agriculteurs avec tout ce que cela demande, tout ce que cela suppose comme stress, mais aussi comme volonté, parce qu'ils adorent leur secteur. Comme l'a dit mon collègue, c'est une passion. Il faut donc les soutenir.
Je voulais ajouter la question de la ruralité. Dans plusieurs circonscriptions rurales, il y a de forts taux de suicide chez les hommes dans la majorité des cas, et chez les agriculteurs, comme on le disait tantôt. Ces deux éléments combinés rendent l'urgence encore plus importante.
Bien sûr, je suis tout à fait d'accord qu'il faut les soutenir de ce point de vue. Évidemment, pour les aider, il faut les soutenir financièrement, parce que le stress vient de là.