Monsieur le Président, en ce qui concerne les enjeux liés à la viande bovine, nous commencions à observer une situation très favorable chez beaucoup de nos agriculteurs, mais depuis lors, nous avons été très, très durement touchés. Certains agriculteurs pourraient ne pas s'en sortir, parce qu'ils ont gardé leur bétail pendant l'hiver, pensant que les prix allaient être avantageux.
Le député a abordé la question de la gestion de l'offre, mais nous devons aussi réfléchir à nos capacités en matière de production. Nous ne sommes pas plus avancés que nous l'étions durant la crise de l'ESB, avec trois usines couvrant 85 % de la production, et personne ne s'attendait à ce que la pandémie frappe Cargill aussi durement, mais ce fut le cas.
J'aimerais que le député nous parle de l'importance de disposer d'une certaine capacité provinciale ou régionale pour aider nos agriculteurs, car il y a un besoin de viande bovine qui commence à se faire ressentir dans les épiceries. Nous devons agir. Le programme de retrait ne va tout simplement pas permettre aux gens de passer à travers cette crise, mais le problème structurel plus large de la capacité d'abattage demeure un problème qui a été révélé par la pandémie.