Monsieur le Président, je vais utiliser le même mot qu'a utilisé ma collègue précédemment: « ironie ». Je trouve cela particulièrement ironique d'entendre aujourd'hui les conservateurs devenir les grands défenseurs des institutions, de la liberté des parlementaires, de la démocratie et des comités.
J'étais là, pendant les neuf années durant lesquelles l'ancien premier ministre conservateur M. Harper était au pouvoir. J'ai vu plus d'une centaine de bâillons. Les conservateurs empêchaient le débat à la Chambre, mettaient systématiquement les comités à huis clos et empêchaient les scientifiques du gouvernement fédéral de parler librement dans les médias.
Aujourd’hui, nous devrions plutôt garder la tête froide et réfléchir à ce que nous pouvons faire pour nous adapter aux circonstances de cette crise pandémique dans laquelle nous sommes.
Nous allons continuer à siéger quatre jours par semaine jusqu'au 18 juin, comme c'est presque le cas normalement. Par ailleurs, des séances ont été ajoutées cet été, et nous allons pouvoir siéger et poser des questions au gouvernement. C'est un progrès, parce qu'habituellement nous ne siégeons pas l'été.