Monsieur le Président, j'écoutais avec intérêt l'allocution de mon collègue. C'est vrai, il est très éloquent.
J'ai bien aimé deux expressions. Selon la première, la nécessité est la mère de toutes les vertus — pardon, de toutes les inventions. Des fois, ce sont les vertus, cela dépend des individus. Si la nécessité est la mère de toutes les inventions, je pense que c'est une bonne nouvelle pour les travailleurs et les travailleuses que nous nous fixions pour objectif un minimum de 10 journées de congé de maladie par année.
Après cela, nous demanderons au gouvernement fédéral, au Québec et aux provinces de s'assoir ensemble et, avec la nécessité de trouver une solution à ce besoin social et à ce besoin humain, nous pourrons la trouver.
Au moins, nous nous sommes fixé cet objectif, parce que nous sommes des humanistes, nous sommes de progressistes et nous voulons aider tout le monde qui est dans la misère. Nous voulons empêcher que quelqu'un aille au travail parce qu'il a peur de ne pas arriver à payer son loyer et ses épiceries, parce qu'il n'a pas de banque de congés de maladie.
Pourquoi tout le monde n'aurait-il pas ce droit? Oui, mettons-nous ensemble et jasons.
La deuxième expression que j'ai beaucoup aimée dit qu'il ne faut pas mettre la charrue devant les bœufs. Là aussi, je suis d'accord. Si on n'a pas trouvé de solution à la manière dont tous les députés peuvent voter à la Chambre en Parlement hybride, c'est normal d'envoyer un comité réfléchir à cela pour trouver la solution.
Maintenir un Parlement, qu'il soit hybride ou non, si on n'a pas de vote à distance ou de vote électronique, ne fonctionnera pas. Réfléchissons: il ne faut pas mettre la charrue devant les bœufs.