Désolé. Je parle beaucoup, mais c’est normal pour moi.
Pour en revenir à ce que Mme McPherson a dit, premièrement, je crois comprendre que les règles régissant les vidéoconférences prévoient qu’un comité n’est pas en mesure de se réunir exclusivement par vidéoconférence sans l’autorisation expresse de la Chambre. Cependant, rien n’empêche un comité de permettre à ses membres de poser des questions par vidéoconférence. Du moment qu’on ne propose pas de motions ou de choses du genre, et du moment qu’on respecte le quorum, il n’y a aucune raison pour qu’un membre ne puisse pas participer à l’audience à distance. Cependant, si le comité discute de rapports ou de déclarations, je pense qu’il serait nécessaire pour ses membres d’être sur place, surtout si la réunion se tient à huis clos.
Cet échéancier pourrait finir par fonctionner très bien pour vous si les audiences ont lieu la semaine où vous n’avez pas prévu d’être ici et vous êtes en mesure d’y participer virtuellement. Si vous comptez être ici plus tard, pendant cette séance, nous pourrions étudier le rapport, la déclaration, la lettre ou quoi que ce soit d’autre.
Pour répondre au commentaire de Mme Khalid, je pense que c’est une bonne idée de rédiger une lettre ou une déclaration brève, qui va droit au but et qui contient certains détails précis et concrets. J’espère que nous serons en mesure de dégager un consensus sur certaines recommandations de mesures que peut prendre le Canada en réponse à cette situation et de cerner celle-ci. De plus, j’espère aussi qu’on arrivera à dégager un consensus pour déterminer quelles étapes il faudrait suivre. Je ne pense pas que ces démarches nous empêchent de publier aussi un rapport détaillé. Nous pourrions commencer par une lettre ou une déclaration et aussi présenter un rapport qui présente les travaux en détail. Le rapport ne pourrait pas être déposé avant octobre, probablement, mais nous pourrions publier la déclaration dès que possible.
Pour ce qui est d’établir l’échéancier, je pense que nous devrions... Nous pourrions entendre le témoignage de bien des experts. Des gens témoignent de leur expérience personnelle. Nous avons besoin d’entendre parler de mesures. Je serais favorable à ce que nous tenions entre six et huit réunions de deux heures au cours de ces deux journées pour vraiment entendre une gamme d’experts. Il est ici question de six heures d’audience par jour pendant deux jours. C’est très peu comparativement au temps que le Comité des finances et d’autres comités consacrent à leurs réunions à certains moments donnés. Je pense qu’il nous serait très utile de consacrer ce nombre d’heures et d’entendre cette gamme de témoignages pour tirer des conclusions concrètes et importantes.