Merci, monsieur le président.
Pour répondre à M. Fisher par votre entremise, au sujet du fait que les noms de personnalités publiques pourraient être publiés, bien honnêtement, c'est pour cette raison que nous sommes des personnalités publiques. La ministre de la Santé a l'énorme responsabilité de s'assurer de rendre compte aux Canadiens et, très honnêtement, à ceux qui s'y opposent dans ce cas, c'est ce que nous tentons de faire en allant au fond des choses.
Les motions auxquelles M. Fisher fait allusion sont apparemment des ententes officieuses. Je n'ai certainement jamais été informé de l'une ou l'autre ici au sein du Comité. Cela veut dire que nous n'avons pas à faire cela. Personne ne m'a approché pour conclure ce genre d'ententes officieuses non plus, alors, monsieur Fisher, elles n'ont pas nécessairement leur place ici.
J'implore simplement le Comité... Nous avons travaillé extrêmement bien ensemble. Nous avons entendu un grand nombre de témoignages très importants. À la lumière de tout ce que nous avons entendu et de l'absence systématique de préparation face à la pandémie, je pense que les Canadiens seraient certainement heureux d'apprendre que le gouvernement a, peut-être, tiré des leçons et qu'il compte mettre en place des mesures qui n'étaient probablement pas là avant, et c'est bien. Nous voulons nous assurer d'en parler dans notre rapport afin que cela fasse partie des leçons apprises qui pourront servir à un futur gouvernement faisant face à une pandémie.
Il n'est pas nécessaire, la plupart du temps, pour les députés du gouvernement qui sont ici de défendre le gouvernement. Ils n'ont aucune raison, en particulier dans la foulée du scandale UNIS, d'essayer de défendre et de protéger le gouvernement. La transparence est donc encore plus importante et justifiée aujourd'hui.
Je m'arrête ici, monsieur le président, mais j'implore les membres du Comité de reconsidérer leur position, en pensant qu'ils ont là une occasion de garder la tête haute et de vraiment promouvoir la transparence ici, au sein du Comité, où nous pouvons tous le faire d'une façon non partisane, et le premier geste à poser est certainement de retirer ce type de motion.
Merci, monsieur le président.