Monsieur le Président, au mois de juin, des millions de travailleuses et de travailleurs se trouvaient au bord du gouffre avec la fin prévue de la PCU. Grâce aux pressions du NPD, cette aide directe a été prolongée pour l'été, mais le mois d'août arrive à grands pas, et plusieurs secteurs de notre économie ne sont pas prêts pour une reprise de leurs activités.
C'est notamment le cas des arts et de la culture, dont les créateurs sont grandement inquiets. Ils risquent de ne pas pouvoir travailler de nouveau. Il y a quelques jours, 75 000 personnes du milieu culturel ont signé une lettre demandant un revenu minimum garanti pour les artistes, artisans et techniciens. Nous demandons aux libéraux d'être à l'écoute et de proposer rapidement des solutions. Leur inaction pourrait causer des dommages irréparables.
Nous voulons que les hommes et les femmes du théâtre, des arts vivants, des arts de la scène, du livre, du spectacle et de l'audiovisuel puissent continuer leur carrière et vivre de leur art. En plus des emplois que cela représente, leurs œuvres définissent également qui nous sommes et nous apportent à tous et à toutes un supplément d'âme.