Merci beaucoup, madame la présidente. Je serai bref.
La question du mandat de ce comité a refait surface. Je vais reprendre certains arguments avancés par Mme Shanahan dans ses remarques de vendredi dernier. Je ne les citerai pas textuellement, je m'en excuse. Je les ai notés aussi vite que j'ai pu. Elle a dit qu'en tant que comité, nous disposons de vastes pouvoirs pour déterminer la façon dont nous menons nos activités.
Il est tout à fait faux de prétendre que nous voulons nous ériger en tribunal fantoche ou nous lancer dans une chasse aux sorcières. Cependant, à en juger par le nombre d'appels que je reçois dans ma circonscription — courriels textos, messages Facebook et autres —, j'en conclus que les Canadiens veulent avoir des réponses. Il nous incombe à tous de faire en sorte... je vais reprendre une autre citation tirée du témoignage de M. Fergus vendredi. La démocratie est fragile. Nous constatons un effritement de la confiance que les Canadiens de toutes les allégeances politiques doivent avoir à l'égard de leur gouvernement.
Chaque fois que nous nous connectons à Twitter, nous apprenons une nouvelle révélation, un nouvel élément du scandale. D'après ce que me disent mes électeurs, nous devons faire notre possible pour rétablir la confiance que les Canadiens doivent avoir dans notre Parlement, qu'ils aient voté ou non pour les libéraux. Nous devons prendre toutes les mesures qui s'imposent pour rétablir cette confiance.
J'encourage tous les députés à réfléchir à la question que m'a posée au téléphone, en début de semaine, cet électeur dont je vous ai parlé: « Pourquoi y a-t-il un problème à faire la lumière sur cette question? »
J'encourage les députés à appuyer le sous-amendement. J'aimerais qu'on le mette aux voix afin que nous puissions poursuivre nos travaux.