Monsieur le Président, comme nous le savons, nos amis, nos collègues et, dans mon cas, étant du Cap-Breton, nos familles se remettent de l'ouragan Fiona.
Nous savons qu'une seule tempête a frappé cinq provinces canadiennes. C'est un record. Nous savons également que lorsque nous manifestons, évoquons et, dans le cadre d'un débat d'urgence, déclarons notre solidarité avec les habitants de l'Île‑du‑Prince‑Édouard, de la Nouvelle‑Écosse, du Nouveau‑Brunswick, de Terre‑Neuve‑et‑Labrador et du Québec, nous le faisons en nous engageant à ne pas seulement traiter la situation comme la nouvelle du jour. Comme on l'a fait dans le cas de mes collègues et amis de l'intérieur de la Colombie‑Britannique, de Lytton à Spences Bridge, en passant par Vancouver et Abbotsford, il ne faut pas tourner la page dès que l'événement ne fait plus les manchettes. Nous devons rester avec eux jusqu'à ce que leur vie soit rétablie.
J'espère que l'ouragan Fiona confirmera notre engagement à favoriser la résilience des collectivités et à lutter contre la crise climatique.