Tout à fait. J'ai rencontré les gens de l'industrie du phoque, les phoquiers de Terre-Neuve, des îles de la Madeleine et d'ailleurs au Québec. Je me suis engagé, au nom du gouvernement, à soutenir une récolte de phoques viable, sans cruauté et bien réglementée. Vous avez employé le terme « chasse ». Lorsque mes collaborateurs utilisent ce terme, je les corrige toujours: ce n'est pas une chasse, c'est une récolte.
Cette industrie a beaucoup souffert au cours des dernières décennies à cause de la fermeture des marchés de l'Union européenne. Nous avons réussi à négocier une exemption au profit des Autochtones, de telle sorte que, par le truchement de notre programme de certification commerciale, nous avons pu exporter leurs produits vers l'Union européenne. Dans mes rencontres avec d'autres parties concernées du Sud du Canada, je leur ai dit que nous ferons tout ce que nous pourrons pour tenter de maximiser l'application de cette exemption.
J'ai rencontré des gens du Québec il y a deux ou trois semaines. Ils m'ont dit avoir fini par comprendre, entre autres, que l'industrie du phoque n'est pas énorme, si bien qu'ils sont en quelque sorte en rivalité les uns avec les autres, chacun cherchant à nuire à l'autre et à accaparer ses débouchés. Ils m'ont dit qu'ils se rendent compte que l'exiguïté du marché les oblige à travailler ensemble pour favoriser l'expansion de l'industrie et l'accès au marché dans différentes parties du monde. Je me suis engagé à travailler avec eux dans ce sens.