Merci, monsieur le président.
Je crois que vous avez visé juste, dans votre déclaration liminaire, quand vous avez parlé du manque d'infrastructures publiques. Je crois que c'est l'un des plus grands obstacles à une croissance économique durable dans les trois territoires. Le Canada a bâti des routes d'un bout à l'autre du pays. Il a bâti des voies ferrées et des aéroports, ainsi que des ports, à l'est et à l'ouest, mais il n'y a rien eu dans le nord. Je pense que le Canada doit beaucoup investir dans l'infrastructure dans le nord, en plus de ce qu'il investit en ce moment.
Accroître votre limite d'emprunt, c'est un peu comme ajouter des roches dans un bateau qui prend l'eau. Reconnaître que les territoires ont des possibilités limitées de produire des revenus autonomes, et ce, parce que nous avons tellement de retard à cause de la façon dont les choses ont historiquement été faites, pour moi, c'est un investissement. C'est très coûteux pour certains des projets, comme le projet de la baie Grays, ou le projet visant la route et les installations hydroélectriques au Manitoba, ainsi que le port en eau profonde d'Iqaluit. Tous les projets d'infrastructure de ce genre sont très coûteux. Vous devez garder à l'esprit qu'un dollar ici, c'est 33 cents là-bas, à cause des coûts élevés. Investir dans l'infrastructure du nord, ou faire n'importe quel investissement dans le nord — comme quelqu'un la signalé —, c'est investir indirectement dans l'économie du sud.
Trouvez-vous que le gouvernement fédéral doit faire un investissement important dans l'infrastructure du nord pour y créer une économie solide, stable et dynamique qui mènerait à l'autonomie des territoires et vous aiderait à résoudre le problème des gens qui partent, faute de possibilités?