Madame la Présidente, je suis tout à fait d'accord avec mon collègue de Longueuil—Saint-Hubert.
Depuis un an, les résultats sont épouvantables. La crise du bois d'oeuvre est toujours en cours, alors qu'elle aurait du être réglée lorsque le président Obama était toujours en place. Le député de Papineau disait avoir une bonne relation avec le président des États-Unis. Il aurait du saisir cette occasion pour régler la situation avant qu'un nouveau président arrive en poste.
Il y a également la question de l'ALENA qui, de tout évidence, est source de désarroi. Elle n'est pas encore réglée. Nous devrons probablement attendre jusqu'à l'été 2018 pour voir si l'ALENA va tomber ou non.
Présentement, à la Chambre, plutôt que de discuter conjointement de comment arriver à une entente, comment nous assurer que l'ALENA ne tombe pas et que les intérêts canadiens sont préservés et comment nous assurer de régler la question du bois d'oeuvre qui est très importante pour le Québec et la Colombie-Britannique, nous discutons d'un projet de loi qui a pour objet d'augmenter les salaires des ministres et, encore une fois, de faire payer les contribuables pour des erreurs politiques du gouvernement.