Madame la Présidente, bien sûr que oui. Je suis allé rencontrer des électeurs chez eux, il y a deux semaines, et j'ai parlé du projet de loi à certains d'entre eux. Ils étaient assez fâchés, je dirais, du fait qu'ils constatent qu'il y a de plus en plus de problèmes.
Le premier ministre est allé en Chine sans raison apparente. Eh bien, il a dit qu'il avait une raison, mais sa propre raison, la question de l'accord de libre-échange avec la Chine, n'a pas avancé le moins du monde. Il y a la crise du bois d'oeuvre, qui n'a pas été réglée. Il y a aussi les négociations de l'ALENA, qui sont en déroute. Le gouvernement ne semble pas appliquer une quelconque stratégie pour éviter son effondrement.
Nous sommes maintenant saisis d'un projet de loi qui empêcherait la représentation de toutes les régions du Canada au Cabinet. De plus, il prévoit d'augmenter le salaire des ministres d'État, qui gagneraient autant que les ministres. Or, les ministres d'État n'ont pas autant de responsabilités que les ministres. C'est ce qui explique l'écart salarial. C'est une question de compétence et d'égalité des responsabilités.