Monsieur le président, je serai bref. Je tiens d'abord à préciser que j'essaie simplement d'être proactif. Au début de la présente législature, le comité avait dû se pencher sur le Budget supplémentaire des dépenses, et les députés de l'opposition avaient attendu à la toute dernière minute avant de demander qu'on fasse venir le ministre. Nous avons finalement entendu le ministre, mais cela a tout pris pour qu'il puisse se libérer.
J'essaie d'être proactif et je me suis dit que, puisque nous avons reçu le Budget supplémentaire des dépenses, pourquoi ne pas consulter l'horaire du ministre pour savoir à quel moment il est disponible et trouver une date qui convient à la fois au comité et au ministre? Il n'est pas obligé de venir ici, mais je crois qu'il est bien qu'il vienne témoigner, et il est venu par le passé. Je pense qu'il est important qu'il vienne ici. Alors, je me suis dit, si nous pouvions trouver une date qui nous convient à tous les deux, pourquoi ne pas l'accueillir?
Ensuite, contrairement à ce qu'a mentionné Malcolm, nous avons le champ libre lorsqu'il s'agit de poser des questions au ministre ou à des représentants du ministère dans le cadre de l'étude du budget. Je ne peux penser à aucun cas où un député s'est opposé à une question posée au ministre ou à des représentants du ministère venus témoigner au sujet du budget.
En outre, je voudrais dire que je suis étonné que les députés de l'opposition souhaitent réellement examiner le budget à l'occasion de la visite du ministre, car, monsieur le président, ce n'est généralement pas de cette façon que les choses se passent. En règle générale, nous avons les coudées franches.
Monsieur le président, voici ce que je proposerais: à moins que les députés de l'opposition disent: « Non, nous ne voulons absolument pas accueillir le ministre jeudi matin » — auquel cas je ne peux leur garantir qu'il pourra revenir à une date qui convient au comité —, nous pourrions accueillir le ministre jeudi matin, car il est disponible à ce moment-là. Alors, pourquoi ne pas entendre son témoignage, puis nous verrons ce qu'il faut faire par la suite. Mais si les députés de l'opposition refusent qu'on l'entende jeudi matin, alors qu'il en soit ainsi. Mais rien ne nous garantit qu'il pourra revenir, car nous devrons trouver d'autres dates qui conviennent à tous.
Monsieur le président, je recommande donc que nous entendions le ministre et ses collaborateurs. Je ne vois aucun mal à cela. Les députés de l'opposition et les Canadiens pourront ainsi entendre le ministre et ses collaborateurs de vive voix, et c'est tout simplement une bonne chose.