Question no 899 --
M. Hoang Mai:
En ce qui a trait au projet de nouveau pont sur le fleuve Saint-Laurent: a) pourquoi n’a-t-on pas fait état, dans le budget de 2012, de la planification à long terme du pont projeté; b) les estimations de coûts ont-elles été précisées depuis que les estimations initiales de trois à cinq milliards de dollars ont été avancées, et comment ces coûts estimés sont-ils ventilés, de façon aussi détaillée que possible actuellement; c) quels autres facteurs faut-il prendre en compte pour préciser les estimations; d) à quel moment du processus d’analyse financière le Conseil du Trésor du Canada ou le ministère des Finances interviendront-ils, et dans quelle mesure; e) Transports Canada a-t-il choisi le modèle de financement et, le cas échéant, quel est-il et pourquoi; f) y aura-t-il des consultations publiques au sujet du modèle de financement; g) a-t-on créé des modèles économiques pour comprendre les répercussions financières des diverses options du projet; h) est-ce que le partenariat public-privé (PPP) est toujours une option, (i) qui doit prendre part au processus décisionnel entourant le PPP, (ii) a-t-on pris des mesures concrètes dans le but d'arrêter une décision, (iii) y aura-t-il des consultations publiques au sujet du PPP; i) Transports Canada a-t-il pris une décision au sujet du type de structure privilégié (pont ou tunnel); j) quels sont les premiers résultats de la collaboration du gouvernement avec la province de Québec pour ce qui est d’intégrer le transport en commun sur le nouveau pont; k) Transports Canada a-t-il participé à l’étude sur l’intégration d’une ligne de train léger sur rail (TLR) sur le pont, (i) à quelle étape du processus de planification le gouvernement définira-t-il les paramètres du transport collectif sur le pont, (ii) comment le gouvernement coordonne-t-il le processus de planification avec le gouvernement du Québec, l’Agence métropolitaine de transport et les autres parties intéressées, (iii) quand attendons-nous les résultats de cette étude et seront-ils rendus publics, (iv) le TLR est-il la solution privilégiée selon l’état d’avancement actuel de l’étude, (v) le gouvernement contribuera-t-il au financement d’un projet de cette envergure si le TLR est la solution retenue; l) a-t-on déjà fixé le nombre de voies sur le nouveau pont et, dans la négative, (i) quel sera le processus suivi pour en venir à une recommandation, (ii) qui prendra la décision définitive, (iii) existe-t-il des plans pour ajouter des pistes cyclables ou des voies piétonnes; m) le gouvernement a-t-il étudié la possibilité de procéder à un remplacement graduel de la structure plutôt que de construire un pont entièrement nouveau, comme l’a proposé l’ingénieur civil René Therrien, dans http://solutionpontchamplain.com/la-solution/; n) est-ce que la conception et l’analyse financière préliminaires prévoient une équipe d’architectes chargés de se pencher sur les aspects esthétiques de la nouvelle structure, (i) quel sera le processus suivi pour en venir à une recommandation, (ii) qui prendra la décision définitive, (iii) lancera-t-on un concours d’architecture; o) le nouveau pont sur le Saint-Laurent sera-t-il encore appelé pont Champlain, (i) dans la négative, un nom a-t-il été choisi, et par qui, (ii) si aucun nom n’a été choisi, comment procédera-t-on pour choisir le nom du nouveau pont, (iii) un délai a-t-il été fixé pour le choix du nom du nouveau pont; p) en ce qui concerne le contrat attribué au consortium dirigé par PricewaterhouseCoopers, (i) quel genre de services financiers seront offerts, (ii) quel genre de travaux techniques et d’ingénierie seront offerts, (iii) à combien s’élève le coût total du contrat de 18 mois, (iv) le consortium dirigé par PricewaterhouseCoopers continuera-t-il de faire partie du processus, et le gouvernement tiendra-t-il compte de ses recommandations; q) comment le gouvernement aura-t-il accès à la recommandation relative à l’approvisionnement, (i) quel genre de recommandation le processus d’approvisionnement et la construction comportent-ils généralement; r) quelle est la différence entre les huit nouvelles options de conception destinées à l'examen initial, (i) seront-elles rendues publiques, (ii) à quel moment; s) quelles options Transports Canada a-t-il examinées au sujet de l’imposition de péages, (i) le gouvernement a-t-il décidé si la nouvelle structure serait un pont à péage, (ii) dans la négative, quand le gouvernement prendra-t-il une décision à cet égard, (iii) le consortium dirigé par PricewaterhouseCoopers a-t-il le mandat de présenter au gouvernement des options financières qui comprendraient un pont à péage, (iv) si le gouvernement décide d’inclure un péage sur le pont, à quoi seront affectés les profits et comment le tarif de péage sera-t-il établi, (v) y aura-t-il différentes catégories de tarifs et, le cas échéant, comment les déterminera-t-on?
Response
L'hon. Denis Lebel (ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités et ministre de l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, PCC):
Monsieur le Président, j’ai annoncé le 5 octobre 2011 que le gouvernement du Canada irait de l’avant avec la construction d’un nouveau pont pour le Saint-Laurent à Montréal. Le processus de planification de ce grand projet d’infrastructure progresse bien et il s’étalera sur plusieurs années. Le gouvernement a déjà entamé des consultations auprès des intervenants clés, lesquels comprennent notamment le gouvernement du Québec, les maires régionaux et les représentants de l’industrie. Le gouvernement a d’ailleurs l’intention de les consulter régulièrement au cours de son processus de planification.
Selon les renseignements disponibles, il est présentement estimé que le coût du nouveau pont, qui englobe les coûts liés aux travaux connexes dans l’ensemble du corridor, y compris la reconstruction d’une section de l’autoroute 15, le remplacement du pont de l’île des Sœurs et un alignement du nouveau pont sur l’autoroute 10 sur la Rive-Sud, se chiffrera entre 3 et 5 milliards de dollars. Cette estimation est toutefois préliminaire et elle sera révisée à mesure que les travaux progresseront et que les plans de conception du pont se préciseront. Toutes les décisions sur la conception du nouveau pont seront prises d’une manière responsable sur le plan financier. À cet égard, la création d’un partenariat public-privé pour la construction et l’entretien du nouveau pont, de même que le recours au péage, seront évalués attentivement.
Le gouvernement reconnaît l’importance du transport en commun pour les résidants de la région du Grand Montréal qui traversent le pont matin et soir. Il s’ensuit que le projet de nouveau pont au-dessus du Saint-Laurent inclura une composante reliée au transport en commun, et le gouvernement fédéral travaillera étroitement avec le gouvernement du Québec à cet égard.
Question no 900 --
M. Hoang Mai:
En ce qui concerne la sécurité du pont Champlain à Montréal: a) de quel plan d’urgence le gouvernement s’est-il doté advenant une urgence sérieuse ou pour tout autre motif nécessitant la fermeture du pont; b) l’annonce du pont de l’Île-des-Soeurs en juillet a-t-elle été motivée par des raisons de sécurité et, le cas échéant, celles-ci faisaient-elles suite à un rapport ou à une étude; c) à quelle étape de la planification du remplacement du pont Champlain a-t-on envisagé la construction d’un pont temporaire?
Response
L'hon. Denis Lebel (ministre des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités et ministre de l'Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, PCC):
Monsieur le Président, en réponse à la question a), le gouvernement du Canada a financé des investissements importants pour le pont Champlain grâce à des programmes spéciaux pour l’entretien du pont, pour assurer sa sécurité et pour éviter des fermetures.
En 2012-2013, nous en sommes à la quatrième année de la livraison du programme d'entretien du pont Champlain, soit 212 millions de dollars sur 10 ans. Des travaux de 78,3 millions de dollars pour maintenir le pont en bon état de fonctionnement ont été exécutés à ce jour depuis le début du programme. En plus du programme de 212 millions de dollars, un financement de 227,6 millions de dollars pour des travaux urgents et de conservation d'actifs pour une période de 3 ans a été annoncé en mars 2011. Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Inc., PJCCI, termine la deuxième année du programme qui comprend également des fonds pour l'autoroute 15 et l'autoroute Bonaventure. Un total de 94,8 millions de dollars du montant mentionné ci-dessus a été inscrit au budget pour le pont Champlain et ses approches. Des travaux totalisant 26,7 millions de dollars pour maintenir le pont en bon état de fonctionnement ont été exécutés à ce jour.
En réponse à la question b), le pont de l’Île-des-Sœurs, qui fait partie du corridor du pont Champlain, a subi des détériorations similaires au pont Champlain. Les structures sont inspectées régulièrement. En décembre 2011, PJCCI a retenu les services de la firme Delcan, une firme d’ingénierie du secteur privé, pour effectuer une évaluation de l’état structural du pont de l’Île-des-Sœurs. Ce rapport est disponible sur le site Web de PJCCI. L’annonce faite en juillet 2012 au sujet du remplacement du pont de l’Île-des-Sœurs par une pont-jetée temporaire est le résultat des recommandations formulées par PJCCI par suite de leur réception du rapport d’évaluation de l’état structural commandé par PJCCI et réalisé par la firme Delcan.
En réponse à la question c), en 2010, le consortium BCDE a été que mandaté par PJCCI et le ministère des Transports du Québec, MTQ, pour développer une ébauche de rapport contenant des options, dont un pont temporaire, comme phase préliminaire pour le remplacement définitif de l’actuel pont de l’île-des-Sœurs.
Question no 904 --
Mme Elizabeth May:
En ce qui concerne le prêt de 1,5 milliard de dollars canadiens que le Canada a consenti à la Chine (entente du 26 novembre 1996 autorisée par le Parlement au moyen du Budget supplémentaire des dépenses dans la Loi de crédits no 4 pour 1995-1996), par l’entremise du Compte du Canada d’Exportation et développement Canada (EDC), dans le cadre de l’accord de vente à la Chine de deux réacteurs CANDU-6 d’Énergie atomique du Canada limitée pour la phase III du projet Qinshan à la baie de Hangzhou dans la province chinoise de Zeijiang: a) pour toutes les sommes prêtées à la Chine dans le cadre de cette entente, (i) quel est le nom de l’agence, du ministère ou de la société d’État canadienne qui en est responsable, (ii) quel est le montant total du prêt, (iii) quelles sont la date d’échéance du prêt et la date à laquelle le prêt a commencé, (iv) où en est le remboursement du prêt, (v) quelle proportion du prêt a été remboursée, (vi) quel est le solde du prêt, (vii) quelle est la valeur des intérêts qui s’accumuleront pendant toute la durée du prêt; b) si un ou plusieurs des prêts associés à cette entente n’ont pas été remboursés par la Chine selon les conditions originales de l’entente, (i) quels sont les recours qui ont été pris, (ii) quelles sont les mesures supplémentaires que le gouvernement, ses ministères, ses agences ou ses sociétés d’État ont prises pour obtenir le remboursement des prêts, (iii) quels fonds du Trésor ont été versés à EDC en raison des prêts en souffrance, le cas échéant; c) quelles études ou vérifications et quels examens ont été réalisés par le gouvernement des garanties de prêt associées à cette entente, notamment (i) par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, (ii) par EDC, (iii) par le ministère des Finances; d) pour toutes ces études ou vérifications et tous ces examens, (i) quel est leur contenu, (ii) quelle est la date à laquelle ils ont été réalisés, (iii) quelles sont les mesures ou décisions que le gouvernement, ses agences ou ses ministères ont prises par suite de ceux-ci?
Response
L'hon. Ed Fast (ministre du Commerce international et ministre de la porte d'entrée de l'Asie-Pacifique, PCC):
Monsieur le Président, pour ce qui est de la question a), Exportation et développement Canada, EDC, a fourni la réponse suivante: (i) EDC a conclu une convention pour un prêt de 1,5 milliard de dollars canadiens, conformément aux modalités d’une autorisation ministérielle visant à instaurer une décision du Cabinet; (ii) la transaction prévoyait un prêt total de 1 497 354 054 $; (iii) la période de remboursement commençait le 12 janvier 1997 et comportait pour date d’échéance le 20 juillet 2018; (iv) le prêt a été remboursé en entier; (v) le prêt a été remboursé en entier; (vi) nil; (vii) les intérêts courus au cours de la durée du prêt se sont élevés à 414 169 012,51 $.
Pour ce qui est des questions b), les réponses sont les suivantes: (i) s.o.; (ii) s.o.; (iii) s.o.
Pour ce qui est des questions c), les réponses sont les suivantes: (i) s.o.; (ii) EDC n’a pas effectué d’études, de vérifications ou d’examens spéciaux outre ses pratiques de diligence raisonnable habituelles; (iii) s.o.
Pour ce qui est des questions d), les réponses sont les suivantes: (i) s.o.; (ii) s.o.; (iii) s.o.
Question no 916 --
L'hon. Mark Eyking:
En ce qui concerne la conférence de juillet 2012 sur le Traité sur le commerce des armes de l’Organisation des Nations Unies: a) quels sont les noms, titres et affiliations des personnes qui y ont assisté au nom du Canada; b) quels sont les détails des documents produits pour la délégation canadienne avant la conférence?
Response
L'hon. John Baird (ministre des Affaires étrangères, PCC):
Monsieur le Président, le
Canada appuie les efforts déployés en vue de mettre en place des normes internationales sur le transfert d’armes afin de contribuer à la lutte contre les transferts illégaux, qui ont pour effet d’alimenter les conflits et de favoriser le terrorisme ou le crime organisé. Cependant, le gouvernement a indiqué clairement que tout traité sur le commerce des armes doit reconnaître la légitimité pour les simples citoyens responsables de posséder ou de participer légalement au commerce des armes à feu à des fins personnelles et récréatives, notamment pour le tir sportif, la chasse ou pour constituer une collection. Bien que nous soyons déçus de l’échec de la conférence de juillet 2012 et des tactiques obstructionnistes employées par un petit nombre de pays tel que l’Iran, nous demeurons confiants. Le Canada continuera de collaborer avec d’autres intervenants en vue d’élaborer un traité qui permettra de respecter le commerce légal des armes à feu, y compris le commerce ou l’usage légal d’armes à feu pour la chasse ou le tir sportif.
Pour ce qui est de la question a), les réponses sont les suivantes: la délégation du Canada qui a assisté à la conférence sur le Traité sur le commerce des armes du bureau des affaires de désarmement était la suivante: M. Habib Massoud, directeur adjoint, Armes classiques et questions spatiales, Direction de la non-prolifération et du désarmement, Affaires étrangères et Commerce international Canada, -- Chef de délégation; M. Paul Galveias, agent principal des contrôles à l'exportation, Direction des contrôles à l’exportation, Affaires étrangères et Commerce international Canada; Mme Kim Joslin, agente principale de la politique, Direction de la non-prolifération et du désarmement, Affaires étrangères et Commerce international Canada; Mme Roxane Milot, agente de politique de défense, Direction de l’analyse stratégique, ministère de la Défense nationale; major Kyle Solomon, conseiller en matière de défense, Plans de l’état-major interarmées stratégique, ministère de la Défense nationale; capitaine de corvette Gordon Thomson, conseiller juridique en matière de défense, Direction du Droit international et opérationnel, ministère de la Défense nationale; M. Jeffrey Westgarth-Taylor, conseiller en politique, Direction des contrôles à l’exportation, Affaires étrangères et Commerce international Canada; M. Saad Zia, conseiller juridique, Direction du droit onusien, des droits de la personne et du droit économique, Affaires étrangères et Commerce international Canada; M. Stephen Torino, président,
Association canadienne des sports de tir.
Pour ce qui est de la question b), les réponses sont les suivantes: les documents préparés à l’intention de la délégation du Canada avant la tenue de la conférence ont été les suivants: 1) un document intitulé Points de vue ciblés du Canada concernant un futur traité sur le commerce des armes. Pour de plus amples informations, s’il vous plaît consulter le lien suivant: http://www.un.org/ga/search/view_doc.asp?symbol=A/CONF.217/2&referer=http://www.un.org/disarmament/ATT/&Lang=F;
2) un mémoire au Cabinet intitulé Mandat de négocier un traité sur le commerce des armes (document confidentiel du Cabinet). Ce document n’a été fourni qu’aux employés du gouvernement du Canada possédant la cote de sécurité appropriée.
Question no 924 --
L'hon. Lawrence MacAulay:
En ce qui concerne la fermeture de l’ambassade canadienne en Iran: a) quels sont les détails des documents d’information préparés pour le ministre des Affaires étrangères et le premier ministre en prévision de cette fermeture; b) qui d’autre a reçu ces documents?
Response
L'hon. John Baird (ministre des Affaires étrangères, PCC):
Monsieur le Président, le 7 septembre 2012, le Canada a fermé son ambassade en Iran et a déclaré persona non grata tous les diplomates iraniens encore en poste au Canada. Et en même temps, le Canada a désigné le régime iranien en tant qu’État soutenant le terrorisme en application de la Loi sur la justice pour les victimes d’actes de terrorisme, JVTA.
Les décisions ci-dessus ont été prises en raison des actions entreprises par le régime iranien lui-même, et reflètent la position du Canada à l’égard du régime iranien que le Canada considère comme étant la menace la plus importante à la paix et la sécurité mondiales à l’heure actuelle. Le régime iranien fournit une aide militaire croissante au régime Assad; il refuse de se conformer aux résolutions des Nations Unies concernant son programme nucléaire; il menace régulièrement l’existence d’Israël et tient des propos antisémites racistes en plus d’inciter au génocide; il compte parmi les pires violateurs des droits de la personne dans le monde; et il abrite des groupes terroristes auxquels il fournit une aide matérielle. Le ministre des Affaires étrangères est régulièrement informé, par l’entremise des hauts fonctionnaires, sur la menace que l’Iran pose à la paix et la sécurité internationales.
La fermeture de l’ambassade du Canada à Téhéran a été également due au mépris flagrant que l’Iran démontrait à l’égard de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques (CVRD). Ce mépris a été abondamment démontré par des incidents tels que les attaques contre l’ambassade britannique à Téhéran, et d’autres installations britanniques, survenues le 29 novembre 2011. Le ministre des Affaires étrangères est régulièrement informé, par l’entremise des hauts fonctionnaires, sur la sécurité des missions canadiennes à l’étranger et tous les développements qui nécessitent un examen des mesures de sécurité ou une évaluation de risques en ce qui concerne une mission spécifique.
Les renseignements précis que contiennent les documents préparés à l'intention du gouvernement sur les stratégies politiques possibles face à la menace iranienne, ainsi que les évaluations des risques menées dans les missions individuelles, sont protégés.
Question no 928 --
M. Robert Chisholm:
En ce qui a trait à la recherche dans la Région des lacs expérimentaux (RLE): a) pourquoi les priorités ministérielles ont-elles prévu des subventions internes pouvant être obtenues par voie de concours pour les scientifiques du ministère des Pêches et des Océans aux fins de la recherche dans la RLE; b) une analyse a-t-elle été faite quant à l’incidence sur les programmes de l’annulation des fonds le 31 mars 2012 pour la RLE, et dans la négative, pourquoi; c) le gouvernement effectuera-t-il une analyse avant d’annuler le financement; d) quels plans d’urgence sont élaborés pour la recherche ou les projets qui ne seront pas terminés d’ici l’échéance?
Response
L'hon. Gail Shea (ministre du Revenu national, PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses qu’a fournies le ministère des Pêches et des Océans à la question mentionnée ci-dessus. Pour ce qui est de la question (a), la fin du rôle de Pêches et Océans Canada, MPO, dans les opérations de la Région des lacs expérimentaux s'inscrit dans le budget 2012 annoncé le 29 mars 2012. Alors que le budget de 2012 était en cours d'élaboration, le ministère procédait à la planification normalement prévue de ses travaux de recherche scientifique, ce qui comprenait un appel de propositions en matière de recherche auprès des scientifiques du ministère.
Pour ce qui est des questions (b) et (c), après avoir procédé à un examen détaillé de ses activités jusqu'au budget de 2012, Pêches et Océans Canada axe de plus en plus ses ressources sur les domaines prioritaires qui favorisent directement la conservation et la gestion des pêches.
Le ministère se concentre maintenant sur les travaux réalisés dans d'autres centres de recherche sur les eaux douces au pays, qui répondront ainsi de manière plus qu’adéquate aux besoins en recherche du ministère.
Pour ce qui est de la question (d), les gestionnaires collaborent avec les chercheurs afin d’élaborer des plans de transition pour les projets réalisés au centre. Alors que le ministère réduit progressivement ses opérations dans la Région des lacs expérimentaux, il poursuit ses recherches sur les eaux douces dans divers autres endroits au Canada. Le ministère espère transférer la Région des lacs expérimentaux afin qu'une autre partie puisse poursuivre les travaux et en bénéficier.
Question no 929 --
M. Robert Chisholm:
En ce qui a trait au déclassement ou au transfert des opérations du site de la Région des lacs expérimentaux (RLE): a) a-t-on effectué une analyse économique des coûts de restauration du site à la suite de son déclassement afin de respecter les critères prévus dans le protocole d’entente conclu entre le Canada et l’Ontario au sujet de la RLE et, dans la négative, pourquoi; b) quels sont les coûts prévus de restauration du site; c) quels conseils juridiques le gouvernement a-t-il demandés au sujet de sa responsabilité à l’égard du site au moment du déclassement; d) quels conseils juridiques le gouvernement a-t-il demandés au sujet de sa responsabilité s’il transfert l’exploitation du site à une tierce partie; e) quelles discussions le gouvernement a-t-il eues avec l’Ontario en ce qui concerne le déclassement ou le transfert à un autre exploitant?
Response
L'hon. Gail Shea (ministre du Revenu national, PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses qu’a fournies le ministère des Pêches et des Océans à la réponse mentionnée ci-dessus. Pour ce qui est des questions (a), (b, et (e), des discussions sont en cours avec la province de l'Ontario, qui est propriétaire des terrains, au sujet du Protocole d'entente Canada/Ontario et des plans d'avenir en ce qui concerne la Région des lacs expérimentaux. Pêches et Océans Canada privilégie fortement le transfert des opérations des installations vers une organisation qui est mieux placée pour réaliser des études basées sur la manipulation fondamentale des écosystèmes. Pêches et Océans Canada recueille présentement de l'information et réalise des études afin d’appuyer le transfert des installations à un autre exploitant ou la mise hors service du site. Les fonctionnaires de Pêches et Océans Canada ont tenu plusieurs discussions productives avec des représentants de la province de l'Ontario en ce qui concerne les plans d'avenir des installations.
Pour ce qui est des questions (c) et (d), Pêches et Océans Canada a cherché à obtenir des conseils juridiques là où c’était nécessaire.
Question no 933 --
M. Dany Morin:
En ce qui concerne la Direction Générale de la Santé des Premières Nations et des Inuits (DGSPNI): a) le Plan d’action économique 2012 (Budget de 2012) prévoit-il des baisses de ressources financières pour le DGSPNI; b) quel montant de l’enveloppe budgétaire destinée au DGSPNI est consacrée aux services directs dans les réserves; c) quel montant de l’enveloppe budgétaire destinée au DGSPNI est consacré à d’autres fins qu’aux services directs dans les réserves; d) à quelles fins les montants mentionnés en c) sont-ils consacrés; e) existe-t-il une étude ou des rapports concernant les impacts qu’auront sur les femmes autochtones habitant en milieu urbain les réorientations politiques qui privilégient les services directs dans les réserves dans le Budget 2012, et, si oui, lesquels?
Response
L'hon. Leona Aglukkaq (ministre de la Santé et ministre de l'Agence canadienne de développement économique du Nord, PCC):
Monsieur le Président, dans le cadre du Plan d’action économique de 2012, Santé Canada a maintenu l’exécution des programmes, des services et des soins de santé destinés aux Premières Nations et aux Inuits afin de contribuer à maintenir et à améliorer l’état de santé des Premières Nations et des Inuits. Des possibilités de créer des pratiques efficientes ont été cernées dans des secteurs non liés à la prestation de services et à l’aide de la simplification des structures et des processus opérationnels internes, comme la diminution et la restructuration de la taille de l'administration centrale de la Direction générale des Premières Nations et des Inuits, afin de mieux appuyer les bureaux régionaux et leur priorité quant à la prestation de services de première ligne aux collectivités.
Dorénavant, le financement accordé aux Premières Nations et aux Inuits mettra l’accent sur la prestation directe de services comme les soins de santé de base, les soins infirmiers, les programmes communautaires et le Programme des services de santé non assurés, SSNA. Le financement accordé aux secteurs de la recherche, de l’amélioration de la capacité, de l’établissement de partenariats et du réseautage sera donc limité. Nous continuons d’investir dans la santé, les sciences infirmières et la recherche liées aux Autochtones. Par exemple, l’an dernier, le gouvernement a investi plus de 30 millions de dollars dans la recherche sur la santé des Autochtones par l’intermédiaire des Instituts de recherche en santé du Canada. En réalité, entre 2006 et 2010-2011, le dernier exercice pour lequel des chiffres sont disponibles, nous avons investi plus de 151 millions de dollars. En juin, nous avons annoncé un investissement de 25 millions de dollars dans une nouvelle initiative à long terme de recherche en santé autochtone intitulée Voies de l'équité en santé pour les Autochtones.
Sur les 2,2 milliards de dollars évalués en dépenses prévues pour 2012-2013, environ 47 % financeront des services de santé non assurés. Ce sont des dépenses liées aux médicaments et aux soins de la vue, au transport pour raison médicale, entre autres, pour les clients vivant à l’intérieur et à l’extérieur des réserves. Une autre proportion de 41 % financera des programmes et des activités de soins de santé de base dans les collectivités, y compris les soins à domicile et les soins communautaires, la prévention des maladies transmissibles ainsi que la promotion de la santé et la prévention des maladies au sein de la collectivité. Le reste, soit une proportion de 12 %, mettra l’accent sur le soutien à l’infrastructure de santé, ce qui comprend la planification et la gestion de la qualité, des activités de ressources humaines en matière de la santé, y compris l’Initiative sur les ressources humaines en santé autochtone, les coûts des installations en santé, les activités d’intégration des systèmes de santé, y compris les activités liées au Fonds d’intégration des services de santé et au plan tripartite, l’infrastructure de la cybersanté, l’innovation en soins infirmiers et les activités administratives de la direction générale.
Le Programme des services de santé non assurés est offert aux Premières Nations et aux Inuits admissibles, peu importe leur lieu de résidence. Comme pour tous les autres prestataires de SSNA, les femmes autochtones habitant en milieu urbain qui sont admissibles au Programme des SSNA ne verront aucune réduction de leurs prestations en raison du budget de 2012. Ces prestations viseront les médicaments, les soins dentaires, les soins de la vue, les fournitures et équipements médicaux, les interventions rapides en période de crise, les conseils sur la santé mentale et le transport pour raison médicale. Il y a de nombreux autres programmes auxquels le gouvernement fournit des fonds importants qui profitent aux femmes autochtones en milieu urbain. À titre d’exemple, l’an dernier seulement, nous avons alloué 53,8 millions de dollars à la recherche liée au genre par l’intermédiaire des Instituts de recherche en santé du Canada. Depuis 2006, nous avons investi plus de 241 millions de dollars à ce chapitre.
Le mandat de la DGSPNI continuera d'être axé sur la prestation de services de santé de la meilleure qualité dans les collectivités des Premières Nations et des Inuits.
Question no 934 --
M. Dany Morin:
En ce qui concerne le projet de douanes à l’Aéroport de Bagotville à Saguenay: a) existe-t-il des études gouvernementales sur (i) la faisabilité d’un tel projet, (ii) le coût de la mise en place d’un tel service, (iii) la viabilité de ce genre de douanes, et si oui, lesquelles; b) des démarches sur ce sujet sont-elles en court dans un ministère ou une agence gouvernementale; c) est-ce que des fonctionnaires sont chargés de travailler sur ce sujet, et si oui, (i) combien, (ii) où en sont-ils rendus?
Response
L'hon. Vic Toews (ministre de la Sécurité publique, PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses qu’a fournies le ministère de la Sécurité publique aux questions mentionnées ci-dessus. Pour ce qui est des questions a) et b), les services de l’Agence des services frontaliers du Canada, ASFC, dans chaque aéroport sont fondés sur une formule utilisant le nombre de passagers et de vols traités par l’agence. Le Cadre stratégique sur les services aériens régit les services de l’ASFC. Ce cadre stratégique peut être consulté à l’adresse suivante: http://cbsa-asfc.gc.ca/agency-agence/csr-esb/fsum-somc-fra.html.
Pour ce qui est de la question c), l’ASFC évalue les besoins de service selon le Cadre stratégique sur les services aériens. Ce cadre stratégique présente le processus pour lesquels les autorités aéroportuaires peuvent demander des modifications de service. Présentement, aucun fonctionnaire ne travaille sur une demande.
Question no 938 --
M. Jonathan Genest-Jourdain:
En ce qui concerne les affaires judiciaires entre le gouvernement et les collectivités et les organisations autochtones: a) combien d’affaires judiciaires opposent actuellement le gouvernement à des collectivités ou à des organisations indiennes, métisses ou inuites appelantes, intimées ou intervenantes et desquelles s’agit-il; b) combien d’affaires judiciaires opposent actuellement le gouvernement en tant que défendeur à des collectivités ou à des organisations indiennes, métisses ou inuites; c) combien le gouvernement paie-t-il au titre des affaires judiciaires qui l’opposent à des collectivités ou à des organisations indiennes, métisses ou inuites appelantes, intimées ou intervenantes, par (i) an, (ii) affaire; d) combien d’avocats le ministère de la Justice emploie-t-il dans les affaires judiciaires opposant le gouvernement aux autochtones?
Response
L'hon. Rob Nicholson (ministre de la Justice et procureur général du Canada, PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses qu’a fournies le ministère à la questionnée mentionnée ci-dessus.
Pour ce qui est des questions a) à c), afin d’obtenir l’information en ce qui a trait aux affaires judiciaires entre le gouvernement et les collectivités et organisations autochtones, une recherche par voie manuelle de toutes les causes judiciaires actuelles devrait être effectuée compte tenu que celles-ci ne sont pas facilement dissociables. Par conséquent, le niveau de détail demandé ne peut être recueilli dans les délais prescrits pour les questions parlementaires.
Pour ce qui est de la question d), il n’est pas possible de fournir cette information puisque les avocats du ministère de la Justice ne sont pas uniquement affectés aux dossiers portant sur les affaires autochtones.
Question no 940 --
L'hon. Geoff Regan:
En ce qui concerne le travail au gouvernement, pour chaque ministère, organisme, société d’État, conseil ou toute autre entité du gouvernement du Canada, y compris les Forces canadiennes et la Gendarmerie royale du Canada: a) par quelle méthode fait-on le suivi du nombre d’employés et de la masse salariale globale; b) à quel moment pendant une année produit-on les rapports sur le nombre d’employés et la masse salariale totale; c) est-il possible de produire à un autre moment les rapports sur le nombre d’employés et la masse salariale; d) est-il possible de produire les statistiques concernant l’emploi et la masse salariale par critère (i) d’emploi à temps plein, temps partiel, occasionnel, saisonnier et contractuel, (ii) d’endroit de travail, (iii) de sexe; e) est-il possible de produire les statistiques d’emploi et de masse salariale en fonction d’autres caractéristiques et, le cas échéant, quelles sont ces caractéristiques; f) est-ce qu’un ministère ou organisme compile ces statistiques d’emploi pour le gouvernement et, le cas échéant, (i) quel ministère ou organisme compile cette information, (ii) ces statistiques sont-elles mises à la disposition du public?
Response
L'hon. Tony Clement (président du Conseil du Trésor et ministre de l'Initiative fédérale du développement économique dans le Nord de l'Ontario, PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses à la question mentionnée ci-dessus. Pour ce qui est de la question a), le Secrétariat du Conseil du Trésor, SCT, utilise les données du Système régional de paye pour suivre les chiffres sur l’emploi dans la fonction publique, c’est-à-dire dans les ministères et organismes dont le nom figure aux annexes I, IV et V de la Loi sur la gestion des finances publiques.
Les données concernant les employés et la masse salariale des Forces canadiennes, FC, de la Gendarmerie royale du Canada, GRC, et des sociétés d’État sont tenues dans chacune de ces organisations.
Pour ce qui est de la question b), parmi les rapports publiés durant l’année, plusieurs renferment des statistiques sur l’emploi dans l’administration publique centrale et la fonction publique fédérale. Par exemple, le Rapport annuel au Parlement sur l'équité en emploi dans la fonction publique du Canada, le Rapport annuel au Parlement sur les langues officielles et le Rapport annuel au Premier ministre sur la fonction publique du Canada du greffier du Conseil privé.
Le site Web du SCT, http://www.tbs-sct.gc.ca/res/stats/hrs-srh-fra.asp, contient aussi plusieurs fiches contenant les données statistiques les plus récentes sur l’effectif de la fonction publique fédérale. Ces fiches sont produites en mars de chaque année et sont mises à jour chaque année.
Les données globales sur la masse salariale et l’emploi dans les Forces canadiennes, en date de mars 2012, sont rendues publiques par Statistique Canada.
Pour ce qui est de la question c), quoique certaines données statistiques peuvent être produites à un autre moment, en règle générale, les rapports sont produits en mars de chaque année afin d’en assurer la cohérence et la comparaison.
Pour ce qui est de la question d), la réponse est oui. Des statistiques sur l’emploi sont disponibles auprès du SCT dans diverses catégories : durée des fonctions -- période indéterminée, période déterminée, occasionnel et étudiant --, horaire de travail -- temps partiel, temps plein --, province, ville, sexe, âge, etc. Comme indiqué ci-dessus, certaines de ces données sont disponibles dans les rapports mentionnés et sur le site Web du SCT.
Les gens à contrat ne sont pas des employés du gouvernement et le secrétariat n’a aucune donnée sur ceux-ci.
Pour ce qui est de la durée des fonctions, il n’y a pas de données disponibles pour les FC et la GRC. Les FC font toutefois la distinction entre les réservistes et la force régulière, et la GRC fait la distinction entre les civils et les membres réguliers. Les données de la GRC sont également disponibles par province et par sexe.
Question no 947 --
L'hon. Lawrence MacAulay:
En ce qui concerne chaque contrat lié au programme d’avions de combat interarmées F-35: a) quel est le numéro de dossier ou de référence; b) quelle est la date d’entrée en vigueur; c) quelle est la date de fin du contrat; d) quelles sont les parties au contrat; e) quelle est la valeur du contrat?
Response
L'hon. Rona Ambrose (ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux et ministre de la Condition féminine, PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses qu’a fournies Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, TPSGC, à la question mentionnée ci-dessus. Pour ce qui est de la question (a), TPSGC a émis le contrat no 24062-130078/001/ZQ. Pour ce qui est de la question (b), la réponse est le 6 septembre 2012. Pour ce qui est de la question (c), la réponse est le 31 janvier 2013. Pour ce qui est de la question (d), le contrat a été octroyé à KPMG LLP par TPSGC pour le compte du Secrétariat Conseil du Trésor du Canada. Pour ce qui est de la question (e), la valeur du contrat, incluant trois modifications au contrat, est de 705 854,50 $.
Pour de plus amples informations en ce qui concerne ce contrat, s'il vous plaît consulter le lien suivant:
http://nouvelles.gc.ca/web/article-fra.do?mthd=tp&crtr.page=1&nid=693859&crtr.tp1D=1.
Question no 949 --
Mme Judy Foote:
En ce qui concerne la politique des transports: a) des règles, règlements ou lignes directrices régissent-ils le transport des animaux de compagnie à bord des vols passagers commerciaux et, si oui, où peut-on les trouver; b) un ministère ou un organisme a-t-il déjà étudié la question du transport des animaux de compagnie à bord des vols passagers commerciaux et, si oui, quels sont les dates, les titres et les numéros de dossiers des études ou documents connexes?
Response
L'hon. Rona Ambrose (ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux et ministre de la Condition féminine, PCC):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-dessous les réponses à la question mentionnée ci-dessus. Pour ce qui est de la question a), l'Agence canadienne d'inspection des aliments réglemente l'importation et le transport des animaux vivants.
Le Programme fédéral de santé des animaux, à savoir la partie XII -- Transport des animaux -- s'applique à l’entrée, la sortie et le transport domestique d'animaux vivants au Canada.
Les animaux, y compris les animaux de compagnie qui sont transportés en tant que cargo, doivent également respecter de nombreuses conditions établies par l'industrie du transport aérien, par exemple, l’Organisation mondiale de la santé animale, OIE reconnaît le Règlement pour les animaux vivants de l’Association internationale du transport aérien, IATA, comme étant la norme internationale visant le transport des animaux par voie aérienne. L’Agence canadienne d’inspection des aliments exige que l’on se plie au Règlement pour les animaux vivants avant d’émette les permis d’importation pour l’entrée d’animaux au Canada par voie aérienne.
Du point de vue de la sécurité, le transport des animaux de compagnie dans la cabine de l’aéronef est un service offert par certaines compagnies aériennes. Transports Canada, TC, ne réglemente pas ces services. Les questions relatives au confort et au service aux passagers sont la responsabilité de la gestion de la compagnie et il n'y ait pas de Règlement de l'aviation canadien portant spécifiquement sur le transport des animaux en cabine. Par contre, il ya une exigence réglementaire pour les exploitants aériens d'établir un programme de contrôle des bagages de cabine, qui soit en conformité avec les standards du Règlement de l’aviation canadien de TC. On peut consulter à ce sujet le lien suivant: http://www.tc.gc.ca/fra/aviationcivile/servreg/rac/partie7-normes-725-2173.htm#725_42.
Un exploitant aérien qui permet le transport d'animaux en cabine doit développer une politique et des procédures afin d'assurer leur sécurité et leur arrimage dans la cabine de l'aéronef, conformément à son programme de contrôle des bagages de cabine. Mis à part ce qui précède, les conditions dans lesquelles les compagnies aériennes transportent les animaux de compagnie sont mises en place par les transporteurs eux-mêmes dans le cadre de leurs conditions de transport.
Finalement, dans le cadre de sa responsabilité, l'Office des transports du Canada a une obligation en matière du transport des animaux de compagnie, qui est de s'assurer que les termes et conditions de transport des transporteurs aériens sont justes et raisonnables, conformément au Règlement sur les transports aériens, pour le transport international. La Loi sur les transports au Canada prévoit l'examen des modalités et conditions nationales de transport dans le cas de plaintes de consommateurs.
Pour ce qui est de la question b), l'Office des transports du Canada a examiné, étudié et porté jugement plusieurs fois, dans les cas d’animaux de compagnie. Il s'agit notamment de: Décision n° 319-C-A-2006, Décision n° 227-AT-A-2012, Décision n° 66-AT-A-2010, Décision n° 430-AT-A-2011 et Décision n° 287 -- C-A-2009.
Question no 950 --
L'hon. Mark Eyking:
En ce qui concerne la Garde côtière canadienne, quelles sont les dates et quels sont les numéros de dossier des évaluations, études ou analyses, qui ont été effectuées et ont servi à prendre la décision de fermer chacun des établissements mentionnés dans la question 764, outre les deux mentionnées à la partie e) de la réponse du ministre des Pêches et des Océans?
Response
L'hon. Keith Ashfield (ministre des Pêches et des Océans et ministre de la porte d'entrée de l'Atlantique, PCC):
En ce qui concerne la décision de fermer les Centres secondaires de sauvetage maritime de la Garde côtière canadienne, des analyses ont été effectuées et présentées dans le cadre du processus d’examen stratégique du gouvernement du Canada à l’automne 2010.
En ce qui concerne la décision de fermer les centres de Services de communications et de trafic maritimes, des analyses ont été effectuées et présentées dans le cadre du processus du plan d’action pour la réduction du déficit du Gguvernement du Canada à l’automne 2011.
En raison de la nature confidentielle de cette documentation, les numéros de dossier ne peuvent être divulgués.