Espérons que la troisième fois sera la bonne, madame la présidente.
Je commencerai par répéter ce que j'ai dit précédemment, à savoir qu'il est vraiment regrettable qu'une seule séance ait été prévue, semble-t-il, pour étudier cette industrie incroyablement importante pour notre pays, et que nous l'ayons tellement bourrée de témoins qu'il est difficile de les interroger tous. J'espère que tous les autres membres de l'industrie du tourisme qui nous écoutent et qui aimeraient avoir la possibilité de s'exprimer prendront en considération la suggestion de ma collègue, Tracy Gray, et écriront à la présidente et au greffier afin de demander qu'on leur accorde cette possibilité, car elle est extrêmement importante.
Cela dit, j'aimerais avoir l'occasion de poser quelques questions et de poser chacune de ces questions à quelques-uns d'entre vous. Je commencerai par la première question, qui sera adressée à la représentante de l'ACFE ou au représentant de FEMC, selon celui d'entre vous qui souhaitera y répondre. La question s'adresse également à Meetings Mean Business, ainsi qu'à l'AITC. J'espère que j'aurai le temps de poser une deuxième question à l'Association des hôtels du Canada et à l'Association Restauration Québec.
Je commencerai par poser la première question. Quelques-uns d'entre vous ont mentionné dans leur déclaration préliminaire l'idée selon laquelle l'industrie touristique diffère grandement de presque toutes les autres industries auxquelles nous avons affaire au sortir de cette pandémie, parce qu'elle a été frappée la première et la plus durement et parce que son rétablissement sera le plus long. Beaucoup d'entre vous ont évoqué l'idée que ce rétablissement aurait lieu le printemps prochain, car c'est une industrie saisonnière à de nombreux endroits, et dans le cas des événements et des festivals, cela signifie que les entreprises seront privées de revenus pendant essentiellement deux ans. C'est là une très longue période pour la survie d'une entreprise, en particulier quand bon nombre de ces entreprises sont de petites entreprises ou, dans certains cas, des organisations sans but lucratif.
Il aurait été préférable que je pose cette question au cours de la première série de questions, mais comme ces trois organisations ont évoqué cette idée, j'aimerais leur demander si elles peuvent passer 30 secondes chacune à expliquer un peu mieux à ceux qui ne connaissent pas l'industrie aussi bien que moi ou à d'autres personnes ici présentes pourquoi au juste l'industrie du tourisme est différente et quels effets aura le fait que le gouvernement traite l'industrie du tourisme de la même manière qu'il traite les autres petites entreprises, qui ont peut-être la possibilité de continuer à exercer leurs activités d'une manière différente ou de revenir à la normale plus rapidement.
Je vais d'abord demander à l'ACFE ou à FEMC, puis à Meetings Mean Business et à l'AITC, de passer 30 secondes chacun à expliquer ce concept à ceux qui connaissent moins bien le secteur.