Monsieur le Président, voilà des propos évasifs et non des réponses.
On se souviendra du premier ministre comme ayant enregistré, six mois après le début de la présente pandémie et six ans après l'arrivée au pouvoir du gouvernement, un déficit de 343 milliards de dollars et comme ayant affiché le pire bilan en matière de conduite éthique à cette fonction de toute l'histoire de ce pays.
Le premier ministre a tripoté une femme de façon inappropriée. Il s'est peint le visage en noir. Lui, ses amis et sa famille ont pris de somptueuses vacances prépayées sur l'île d'un milliardaire. Par surcroît, il est intervenu dans la poursuite pénale visant SNC-Lavalin, puis il a remercié la procureure générale de ses services parce qu'elle ne souscrivait pas à ce copinage.
Il a essayé de donner près de 1 milliard de dollars à ses amis de l'organisme UNIS, qui, nous le savons maintenant, non seulement ont milité pour son élection, mais ont également rencontré des dizaines de milliers de jeunes pour essayer de les inciter à voter pour les libéraux. Nous avons également découvert qu'UNIS a versé des centaines de milliers de dollars à la famille et aux amis du premier ministre, en particulier à sa famille, et nous venons maintenant de découvrir que le mari de la chef de cabinet du premier ministre a obtenu un joli contrat de 83 millions de dollars de la part du premier ministre.
Avec les libéraux, ce qui importe vraiment, ce n'est pas ce qu'on sait, mais qui on connaît. Pour tout dire, en comparaison avec cette nouvelle affaire, le scandale des commandites des libéraux a l'air d'un jeu d'enfant.
Le premier ministre peut-il nous dire... oh, je suis désolée, il n'est pas ici. Quelqu'un en face peut-il nous dire pourquoi le premier ministre pense que les règles ne s'appliquent pas à lui?