Je vous remercie, monsieur le président.
Le Bloc québécois, depuis le 21 octobre, a voulu être une opposition constructive. Le leader du gouvernement à la Chambre le sait, il est le lieutenant du Québec. Il sait que nos démarches ont toujours été constructives.
J'ai fait une liste, parce que je ne voulais pas manquer mon coup, de mesures dont nous avons la paternité ou auxquelles nous avons collaboré et qui, par-dessus tout, ont été réalisées. Ce sont des gains, peu importe qui en a la paternité.
Il y a eu l'aide aux aînés; le fait de permettre aux gens de gagner un peu d'argent sans perdre la PCU — on parle des pompiers, de dividendes, de conseillers —; l'accès à la PCU pour les travailleurs autonomes; la bonification des comptes d'urgence et de la subvention salariale; et l'aide au loyer commercial. Nous aurions souhaité une aide accrue pour les coûts fixes, malheureusement, cela n'a pas été facile. Il y a eu l'aide aux producteurs de lait en augmentant la capacité d'emprunt de la Commission canadienne du lait. Nous avons également été les premiers à parler de Parlement virtuel.
Là où le bât blesse, c'est en ce qui a trait à la PCU. On sait que c'est un point important dans toute l'intervention gouvernementale durant la pandémie. La PCU se veut une aide pour les gens qui étaient en détresse quant à leur revenu. C'est compréhensible. Néanmoins, la PCU ne doit pas être un frein à ce que les gens retournent au travail. Or, à cet égard, c'est un échec.
Pourquoi ne pas avoir modulé la PCU?