Tout cela serait formidable si nous n'étions pas en pleine pandémie et que vous pouviez traverser la frontière entre la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick sans avoir à vous isoler pendant deux semaines. Ces réalités vont rendre les voyages très difficiles, du moins, dans les Maritimes.
À Saint John, au Nouveau-Brunswick, les collectivités locales seront privées de ce que leur apporteraient 79 navires de croisière et plus de 270 000 passagers. Chez nous, en Nouvelle-Écosse, il s'agit de 118 ou 130 bâtiments. Le manque à gagner atteindra au minimum les 165 millions de dollars. Il y aura des pertes d'emplois et des fermetures permanentes de restaurants et de boutiques de bord de mer.
L'Île du Prince-Édouard, qui devait connaître une année record en matière de visites, sera privée du passage de 97 navires et de 154 000 passagers. L'économie de la province perdra 60 millions de dollars.
Monsieur le président, voici ma question à la ministre: avec qui l'Agence de promotion économique du Canada atlantique va-t-elle travailler, et quels types de programmes seront disponibles pour aider les Maritimes à traverser cette année très difficile?