Merci, monsieur le président.
Je tiens à souhaiter la bienvenue à Mme Mitchell et aux autres témoins. Merci beaucoup d'être ici.
Certains éléments du témoignage de la Dre Ireland et des représentants de l'Agence des services frontaliers du Canada et d'Agriculture Canada m'ont quelque peu préoccupé.
En particulier, le terme « nous nous attendons » est revenu souvent. Cependant, en réponse à la question de M. MacGregor, je n'ai pas entendu grand-chose qui peut indiquer s'il existe un mécanisme d'application de la loi ou de déclaration. En tant qu'éducateur, cela me fait penser à la façon dont nous envoyons nos enfants au camp de vacances. À notre réveil, tout va bien. Nous habillons nos enfants, puis nous préparons leurs bagages. Les repas sont prêts. Nous avons fourni les numéros à composer en cas d'urgence, mais personne au camp ne nous appelle. Bien sûr, la différence, c'est que nos enfants reviennent du camp, mais les chevaux, eux, ne reviennent jamais.
Ce que j'essaie de dire, c'est qu'on dirait que l'on procède de la bonne façon, jusqu'à un certain point. Selon moi, mon collègue du Bloc, M. Perron, a posé une question très intéressante en demandant s'il y a une différence entre les règlements concernant les chevaux expédiés pour l'abattage et ceux concernant les chevaux expédiés pour des spectacles. Bien sûr, la différence, c'est que les chevaux de spectacle ou ceux qui participent à d'autres activités reviendront.
Une fois que les chevaux destinés à l'abattage arrivent au Japon, par exemple, ils sont engraissés intentionnellement, et il ne semble y avoir aucun mécanisme de déclaration. Je suppose que les organismes de réglementation canadiens affirment qu'il existe des règles qui régissent l'arrivée des chevaux au Japon. Uniquement parce qu'on utilise le terme « nous nous attendons », je ne suis toujours pas convaincu que cela se passe réellement dans le respect de la loi. Une fois que la loi canadienne cesse de s'appliquer aux chevaux lorsqu'ils entrent sur le marché japonais, nous semblons ignorer ce qui se passe.
Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce que nous savons de la façon dont les chevaux sont traités et de la situation au Japon ou dans tout autre pays qui reçoit des chevaux canadiens par le biais de l'exportation?