Madame la Présidente, la semaine dernière, Russell Clarke, l'un des derniers vétérans de la Seconde Guerre mondiale encore vivants, est décédé quelques jours à peine avant son 100e anniversaire. En 1942, alors âgé 18 ans, M. Clarke répond à l'appel et se joint à l'Artillerie royale canadienne. Il voit les premières victimes revenir en Angleterre le jour J et, plus tard, sert aux Pays-Bas jusqu'à la fin de la guerre.
Tout le reste de sa vie, M. Clarke aura été un citoyen exemplaire, un pilier de sa collectivité, respecté et apprécié par tous ceux qui l'ont connu. Il était un mari, un père, un grand-père et un arrière-grand-père aimant. Toutes les personnes qui ont rencontré M. Clarke ont été frappées par son humilité et sa gentillesse.
Ce qui était autrefois un souvenir vivant pour la plupart d'entre nous est rapidement en train de passer à l'histoire. Il ne reste plus beaucoup d'hommes comme M. Clarke. Les Canadiens qui ont contribué à la lutte contre la tyrannie nazie nous quittent les uns après les autres afin de prendre la place éternelle qui leur revient; ces hommes ont passé les meilleures années de leur vie loin de chez eux.
J'offre mes sincères condoléances à la famille de M. Clarke et aux membres de la filiale 10 de la Légion royale canadienne.
N'oublions jamais.