Merci beaucoup, monsieur le président.
Pendant que j'écoutais la dernière question, je pensais aux réunions auxquelles j'ai participé et à celles que j'ai présidées avec des organisations comme Feed Opportunity et le Centre Maple Leaf pour la sécurité alimentaire. Je n'ai jamais caché que j'ai grandi dans des logements communautaires et que je voulais travailler au sein du gouvernement pour enrayer la pauvreté. En réalité, je pense que la pauvreté est une option, un choix politique qu'ont fait les gouvernements successifs.
Lorsque j'entends les conservateurs parler des banques alimentaires, comme ils le font souvent — ce qui est compréhensible puisqu'elles doivent aujourd'hui composer avec un volume plus important que jamais —, j'ai un problème avec la façon dont ils formulent leurs questions. En effet, quand je rencontre des représentants du Centre Maple Leaf pour la sécurité alimentaire ou d'autres organisations de lutte contre la pauvreté, personne ne me donne de recommandations sur la tarification du carbone. Si mon collègue Michael Kram a entendu autre chose de la part de la Regina Food Bank, j'aimerais que l'on en parle. J'aimerais avoir les témoignages et les données probantes des experts en réduction de la pauvreté de la Saskatchewan, qui sont peut-être différents de ceux des experts en réduction de la pauvreté auxquels j'ai parlé en Ontario.
Mon père habitait à Regina. J'allais souvent le voir. Les championnats nationaux du sport que j'aime se sont souvent tenus au lac Wascana, et j'ai passé beaucoup de temps là‑bas. J'adore Regina; c'est une superbe ville. Je viens à l'instant de suivre la Regina Food Bank sur Twitter pour voir qui d'autre elle suit. Effectivement, elle suit Feed Opportunity et le Centre Maple Leaf pour la sécurité alimentaire, et j'ai pensé qu'il serait pertinent de mentionner certaines des recommandations qu'elle a formulées.
Elle a présenté un mémoire, dans le cadre des consultations prébudgétaires, comme le font souvent les organisations de lutte contre la pauvreté, comme la Daily Bread Food Bank et le Centre Maple Leaf pour la sécurité alimentaire. Toutes ces organisations demandent régulièrement au gouvernement fédéral d'examiner différents choix stratégiques. Aucune banque alimentaire ni aucune organisation de lutte contre la pauvreté auxquelles j'ai parlé — et j'en rencontre fréquemment — n'a recommandé d'éliminer la tarification de la pollution.
La semaine dernière, je participais à un programme avec M. Andrew Scheer, qui a comparu plus tôt, et j'ai présenté un certain monsieur Peter Gilmer. Je m'adresse à mon collègue de la Saskatchewan: nous allons passer une ou deux semaines à la maison, en avril, et je vous implore de faire des recherches sur Peter Gilmer. Il habite à Regina. C'est un expert en réduction de la pauvreté de votre ville. Vous le connaissez peut-être déjà.
Peter Gilmer a dit que l'élimination de la tarification du carbone en Saskatchewan aurait en fait des répercussions désastreuses sur les travailleurs à faible revenu de Regina. C'est cité. Il cherche par son travail à enrayer la pauvreté. Aucune des organisations que j'ai rencontrées n'a laissé entendre ou dit que la tarification du carbone est une des principales causes de l'inflation alimentaire ou que l'élimination de la tarification de la pollution aiderait les familles à faible revenu. Je le dis aux fins du compte rendu.
J'aimerais aussi remercier les responsables qui sont présents aujourd'hui. J'aimerais donner à M. Tremblay l'occasion d'en dire un peu plus sur le travail que son équipe a fait pour s'assurer que le rabais sur la taxe sur le carbone accordé aux Canadiennes et aux Canadiens concernant la tarification de la pollution tient compte des dépenses liées à la tarification du carbone, surtout pour le quintile inférieur des travailleurs du Canada.
La tarification du carbone a été largement perçue comme un bon outil et un mécanisme efficace de réduction de nos émissions. Un certain monsieur William Nordhaus a remporté le prix Nobel en montrant que la tarification du carbone est la façon la moins coûteuse et la plus efficace de réduire nos émissions.
Nos émissions diminuent, et ce, depuis 2015. C'est une bonne nouvelle pour le Canada. Je sais que les conservateurs ont fait campagne en proposant d'augmenter les émissions, mais leur chef Andrew Scheer manquait de leadership. Il l'a dit encore une fois à la télévision, hier; il a dit que le Canada devrait pouvoir augmenter ses émissions, ce qui est absurde. Ce n'est pas notre objectif. Ce n'est pas pour cela que les Canadiennes et les Canadiens ont voté en 2015, en 2019 ou en 2021. Les Canadiens croient fermement que nous devrions être un chef de file dans la lutte contre les changements climatiques et que nous devons réduire nos émissions. Je ne sais pas comment les aspirations déçues de l'ancien chef du Parti conservateur ont pu revenir dans le débat politique contemporain, mais les revoilà; comme des zombies, elles ne meurent pas.
Monsieur Tremblay, parlez-nous un peu de ce que nous avons fait pour nous assurer que la tarification de la pollution n'a pas d'effet négatif sur le prix des aliments ou sur les Canadiens à faible revenu.
Thank you very much, Mr. Chair.
As I was listening to the previous question, I was reflecting on the meetings that I've had and hosted with organizations like Feed Opportunity and the Maple Leaf Centre for Food Security. I've always been really honest about growing up in community housing and wanting to get involved in government to eliminate poverty. I actually think that poverty is an option, a policy choice that successive governments have made.
When I hear the Conservatives talking about food banks, as they do often—which is fair, because food banks are experiencing higher than ever volumes right now—I do take issue with how they frame that line of questioning. The reason I take issue with it is that when I meet with the Maple Leaf Centre for Food Security or other poverty elimination organizations, none of them make any recommendations with respect to carbon pricing. If that's different from the testimony that has been received from the Regina Food Bank by my colleague Michael Kram, then I'd like to chat about it. I'd like to hear about the testimony and the evidence that's coming from poverty reduction experts in Saskatchewan, because perhaps they're different from the poverty reduction experts I talk to in Ontario.
My dad used to live in Regina. I used to visit often. The national championships for the sport that I love have been hosted on Wascana Lake many times, and I've spent a lot of time there. I love Regina; it's a great city. I gave the Regina Food Bank a follow on Twitter just now to see who else they follow. Indeed they follow Feed Opportunity and the Maple Leaf Centre for Food Security, and I thought it would be pertinent to bring up some of the recommendations that they've made.
They made a budget letter submission, as a lot of these poverty elimination organizations do, such as the Daily Bread Food Bank and the Maple Leaf Centre for Food Security. All of these organizations make regular submissions to the federal government and ask us to consider different policy choices. Not one food bank or poverty elimination organization that I have ever talked to—and I meet with them frequently—has ever recommended eliminating the price on pollution.
Last week I was on a program with Andrew Scheer, who was here earlier, and I brought up a gentleman named Peter Gilmer. To my colleague from Saskatchewan, we have a couple of weeks at home in April, and I would implore you to look up Peter Gilmer. He lives in Regina. Peter Gilmer is a poverty reduction expert from your city. Perhaps you already know about him.
Peter Gilmer has said that an elimination of the carbon price in Saskatchewan would actually have devastating impacts on the lowest-earning individuals in Regina. It's quoted. He works in poverty elimination. None of the organizations that I've met with have suggested or cited that the carbon price is a leading cause of food inflation or that eliminating the price on pollution would help lower-income families. I want that to be on the record.
I also want to thank the officials for joining today. I want to provide Mr. Tremblay with the opportunity to elaborate a little bit more on the work they've done to ensure that the Canada carbon rebate that goes out to Canadians on the price on pollution accounts for the expense that the carbon price costs them, particularly the lowest quintile of earners in Canada.
The price on carbon has been widely regarded as a good tool and an effective mechanism for lowering our emissions. A gentleman named William Nordhaus won a Nobel Prize in proving that carbon pricing is the cheapest and most effective way to lower our emissions.
Our emissions are coming down, and they have been since 2015. That's good news for Canada. I know that the Conservatives ran their election under the failed leadership aspirations of Andrew Scheer with a plan to increase emissions. He said it again yesterday on television. He said that Canada should be allowed to increase its emissions, which is absurd. It is not our goal, and it is not what Canadians voted for in 2015, 2019 or 2021. Canadians strongly believe that we should be leaders on fighting climate change and lowering our emissions. I don't know how those failed aspirations of the former leader of the Conservative Party found their way back into the contemporary political debate, but they're here; like a zombie; they won't die.
Mr. Tremblay, let's have some words from you on how we've ensured that the price on pollution does not have a negative impact on food costs or the lowest-earning Canadians.