Non, mais cela me donne certainement une indication du niveau de la pauvreté ou du point où il pourrait se situer, ce qui permet peut-être de déterminer ce que devrait être l'exemption de base. Je vous en remercie donc.
Dans les minutes qui me restent, je vais poser une question générale portant sur les cours de langue seconde, ainsi que sur la Maytree Foundation, et peut-être que Mme Hoy aura une observation à faire également. Je veux parler précisément de l'immigration, de la formation et de l'établissement des gens qui viennent dans notre pays et je crois que vous avez tous abordé cette question.
Tout d'abord, j'aimerais vous féliciter pour votre travail. Je suis conscient des efforts que font les gens qui viennent dans notre pays. De toute évidence, ils doivent relever des défis lorsqu'ils recherchent de nouvelles opportunités.
Ma famille a fait partie des réfugiés qui sont venus ici au début des années 70. J'étais trop jeune pour me rendre compte des défis, mais j'en ai entendu parler. J'admire donc ceux qui sont passés par ce processus.
Si l'on veut renforcer certains des services que nous offrons au Canada, comme la formation linguistique et d'autres services visant à aider les immigrants une fois qu'ils sont arrivés, j'aimerais toutefois que vous nous disiez ce qu'il serait possible de faire pour essayer de les préparer avant leur arrivée dans notre pays.
J'ai entendu des critiques à propos de certaines de nos missions à l'étranger qui, même si elles ne font pas du mauvais travail... que pourraient-elles faire pour mieux renseigner les immigrants, dans la mesure où ils peuvent se préparer avant de venir au Canada de manière à savoir exactement à quoi s'attendre une fois arrivés ici. Cela pourrait modifier leur approche pour ce qui est de leur demande d'immigration et de ce qu'ils vont faire avant de venir ici. C'est à ce niveau-là, je pense, que l'on pourrait réexaminer la situation. Je crois que la reconnaissance d'aptitude professionnelle est une composante sur laquelle il va falloir s'attarder davantage.
Que pouvons-nous donc faire dans nos missions, si vous croyez que ce serait utile... quels cours ou quel travail--comme vous l'avez dit--qui existent déjà dans ces pays, seraient reconnus? Comment informer comme il le faut les immigrants au sujet des exigences linguistiques? Il ne semble pas que cela se fasse de manière efficace.
J'aimerais savoir ce que vous en pensez.