Merci beaucoup, monsieur le président.
Je remercie les témoins de leur présence. Comme je suis nouvelle au Comité, je vous prie de m'excuser si mes questions ne sont pas aussi claires qu'elles devraient l'être.
Je suis la petite-fille d'un ancien combattant. Bien sûr, de nombreux membres de ma famille ont servi dans l'armée. Nous sommes tous très fiers d'eux. J'ai aussi de nombreux électeurs qui sont des anciens combattants de nos forces armées. En fait, je pense aujourd'hui à l'un de mes électeurs, Charles Scott, qui a vraiment éprouvé des difficultés lorsqu'il a quitté l'armée. Ses difficultés se sont poursuivies pendant très longtemps au ministère des Anciens Combattants en raison de son syndrome de stress post-traumatique et d'autres problèmes de santé. Il n'arrivait pas à faire la transition.
Je suis heureuse que nous fassions cette étude. Bien sûr, je me demande toujours, lorsque nous faisons étude après étude, si des mesures sont prises pour donner suite à ces recommandations, mais je me réjouis quand même de celle‑ci.
Commodore Bouchard, j'ai quelques questions à vous poser. L'une des difficultés dont M. Scott m'a parlé, c'est l'idée que les changements continus de personnel, le manque de personnel et le manque de ressources faisaient en sorte qu'il avait constamment l'impression d'être renvoyé à différents agents de programme et à différents experts. En fait, certains de ses documents ont même été perdus. C'était un très grave problème pour quelqu'un qui était déjà aux prises avec des troubles de santé mentale.
Je sais que vous avez dit qu'un conseiller en transition est affecté à une personne en transition. Quelles mesures sont mises en place pour veiller à ce que ce processus fonctionne bien et qu'il n'y a pas de roulement de personnel faisant passer des anciens combattants d'un employé à l'autre, ce qui leur donne un peu l'impression qu'on ne les apprécie pas ou qu'on leur accorde peu de valeur?