Je vous remercie.
Je vais faire suite à la question de M. Brock, car j'allais dans cette même voie.
Madame Silas, vous avez dit que nous devons aller plus loin, mais vous avez parlé de prévention par opposition au Code criminel.
Corrigez-moi si je me trompe, parce que je ne fais que pontifier un peu.
Lorsque la police a affaire à quelqu'un, c'est probablement que cette personne se livre à des activités criminelles. Cependant, lorsque les gens ont affaire à des professionnels de la santé, comme des infirmières ou des ambulanciers paramédicaux, ils ne se livrent peut-être pas à des activités ou des comportements criminels, mais ils n'en sont pas moins impliqués dans la conduite dont nous parlons.
Nous sommes tous d'accord, je pense, sur ce projet de loi, à vrai dire, et je tiens à remercier M. Doherty de l'avoir présenté. Il s'agit d'un complément au projet de loi C‑3, comme vous l'avez très justement souligné. Est‑ce que ce sera suffisant? Il semble y avoir un problème beaucoup plus important, et je ne suis donc pas sûr que modifier le Code criminel pour dire ce que l'on encourt si l'on crache sur une infirmière, pour reprendre votre exemple, aura un effet dissuasif.
Que peut‑on faire d'autre? En tant que parlementaires, que pouvons-nous faire d'autre pour créer un environnement où nous pouvons empêcher ce genre de comportement? Je pose la question parce que les chiffres que j'entends sont stupéfiants.