David, en toute honnêteté, je doute que ce soit aussi compliqué que vous le pensez. C'est aussi simple que de dire que je connais quelqu'un qui s'appelle David Christopherson. Il se peut que je ne le connaisse pas bien. Pour tout dire, je ne sais pas non plus comment définir le mot « personnellement », mais je sais que vous êtes David Christopherson. Vous n'avez pas besoin de me montrer une pièce d'identité. Je ne vous connais peut-être pas très bien, mais je connais votre nom et je sais où vous habitez. Il se peut que vous soyez mon voisin immédiat, par exemple, et c'est tout ce que je dis. Et à vrai dire, je n'ai pas besoin de savoir où vous habitez.
Ce n'est pas censé être compliqué. On n'a qu'à dire, tout simplement: « Oui, cet homme peut voter, car je sais qu'il s'appelle David Christopherson. Je sais qu'il habite ici, alors il est dans ce bureau de scrutin; allez-y. »
Étant donné les modifications apportées à la nouvelle Loi électorale du Canada, je crois qu'Élections Canada, au début des processus de formation, formera probablement ses travailleurs électoraux en conséquence, mais ce n'est pas censé être compliqué.