Je vous remercie de poser cette question.
Cette entente prévoit effectivement des mesures de reddition de comptes, non seulement sur le plan financier, par des exercices de vérification annuelle, mais aussi sur le plan des indicateurs de santé de la population et des investissements ciblés liés aux problèmes de santé de la population. L'obligation de rendre compte va bien au-delà des sommes d'argent dépensées. Elle touche aussi la façon dont nous allons réussir à améliorer le bilan de santé des Premières nations de cette province.
En signant cette entente, nous favorisons la prestation de services de santé intégrés. Les soins avant hospitalisation et les soins hospitaliers sont intégrés à l'ensemble des services fournis par la province, puisque les provinces assurent la prestation des soins hospitaliers provinciaux. Il y a donc une meilleure intégration à cet égard.
Lorsque nous avons signé l'entente en octobre, nous avons convenu de fournir des ressources. Comme je l'ai dit, l'autorité sanitaire des Premières nations mettra en place une structure de gouvernance avec des principes juridiquement contraignants. Encore une fois, un certain nombre de dispositions prévoient l'obligation de rendre compte du conseil d'administration. Il devra présenter des résultats sur le plan de la santé et celui de l'administration financière. Les mesures de responsabilisation sont donc très vastes. Mais je le répète, c'est la première entente du genre en santé, par rapport à toutes les autres ententes intervenues au Canada. C'est elle qui met le plus d'accent sur tous les aspects de la prestation des soins de santé, et non seulement sur les aspects financiers.
Je vous remercie.