Monsieur le Président, je suis extrêmement fier de la recherche de calibre mondial qu'effectue Environnement Canada. Les travaux de recherche des scientifiques d'Environnement Canada orientent nos décisions politiques, appuient la prestation de services environnementaux et contribuent à l'application des lois et des règlements qui protègent notre environnement.
Environnement Canada emploie de grands experts dans divers domaines liés aux sciences de l'environnement, comme l'eau, la faune et les sciences du climat. Nous fournissons un apport scientifique à incidence élevée, axé sur la collaboration et, bien sûr, la transparence.
Afin que le Canada demeure un pays propre, sûr et durable, les Canadiens peuvent actuellement se rendre sur le Portail de données ouvertes — qui a été créé par le gouvernement — pour consulter un large éventail de données de surveillance produites par Environnement Canada. Ce portail comprend des données scientifiques comme les indicateurs de la qualité de l'air, les inventaires des gaz à effet de serre, les données météorologiques et climatiques ainsi que l'inventaire national des rejets de polluants et les données recueillies grâce au programme des Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement.
De plus, les scientifiques d'Environnement Canada sont activement encouragés à publier les résultats de leur travaux de recherche dans les revues scientifiques à comité de lecture. Le ministère produit chaque année quelque 700 publications ayant fait l'objet d'un examen par un comité de lecture, ce qui en fait l'une des institutions de recherche environnementale les plus productives au monde. L'incidence des publications d'Environnement Canada sur la science dépasse largement la moyenne mondiale. Ses articles sont cités dans une proportion supérieure de 50 % à la moyenne mondiale. Ils sont également publiés dans des revues ayant une incidence supérieure à la moyenne mondiale.
De plus, je suis fier que les travaux de trois scientifiques d'Environnement Canada aient été reconnus, dans le rapport Thomson Reuters de 2014 sur les esprits scientifiques les plus influents au monde, comme faisant partie des travaux scientifiques les plus cités au monde au cours des 10 dernières années. Les travaux scientifiques d'Environnement Canada sont très visibles, reconnus et influents dans la communauté scientifique.
Ils font aussi avancer les choses. Les scientifiques jouent un rôle clé pour ce qui est de comprendre notre environnement et les mesures que nous devons prendre pour qu'il demeure propre, sûr et viable pour tous les Canadiens. La recherche scientifique financée par les fonds publics est mise à profit pour servir les Canadiens, et je vais en donner quelques excellents exemples. Nous continuons de prendre des mesures pour protéger les Canadiens et leur environnement contre les risques que posent les substances chimiques. Le Canada est un chef de file mondial dans ce domaine. Le gouvernement adopte une approche scientifique et, comme nous l'avons annoncé dans le budget de 2015, il investit 491,8 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2016-2017, pour renouveler le Plan de gestion des produits chimiques.
Nous travaillons fort pour protéger les Canadiens contre les phénomènes météorologiques violents, 24 heures par jour, 365 jours par année. La science est essentielle pour être en mesure de prévoir précisément les phénomènes météorologiques violents et de diffuser rapidement les alertes connexes. Les scientifiques et les météorologues d'Environnement Canada développent et exécutent des modèles météorologiques complexes à l'aide d'un des superordinateurs les plus rapides au Canada. Ils aident ainsi à protéger les Canadiens de partout au pays en permettant à ceux dont l'entreprise ou les activités dépendent des conditions météorologiques, ainsi qu'aux familles et aux collectivités du pays, de se préparer aux situations d'urgence et d'intervenir. Nous investissons 34 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2015-2016, pour renouveler le programme de services de météorologie et de navigation dans l'Arctique.
Pour protéger la diversité de la faune du Canada, nous comptons sur les précieuses données scientifiques de calibre mondial produites par les scientifiques fédéraux et leurs collaborateurs. Le caribou est un symbole emblématique des forêts boréales du pays. En 2012, le gouvernement du Canada a lancé un programme de rétablissement de la population boréale du caribou des bois. Ce programme se fonde sur des données scientifiques et, bien entendu, sur les connaissances traditionnelles des Autochtones. Le gouvernement et ses partenaires, les gouvernements provinciaux, les collectivités autochtones, les intervenants de l'industrie, les universitaires et les ONG environnementales, jouent chacun un rôle crucial dans la protection de cette importante espèce.
Ce ne sont là que quelques exemples qui témoignent de l'engagement du ministère de veiller à ce que le Canada soit propre, sûr et viable. En fait, le ministère a investi des sommes records, par exemple, plus de 5,3 milliards de dollars, dans la science et la technologie depuis 2006.
Les scientifiques d'Environnement Canada ne sont pas les seuls à se pencher sur ces questions. Nous collaborons avec nos principaux partenaires afin de nous attaquer à des problèmes environnementaux communs et de tirer le maximum des investissements considérables que nous effectuons. La collaboration est l'un des piliers des activités scientifiques d'Environnement Canada, et c'est l'une des principales raisons pour lesquelles ses travaux scientifiques sont tenus en haute estime, tant au Canada qu'à l'étranger.
Par exemple, en 2013, près de 90 % des publications d'Environnement Canada comptaient parmi leurs auteurs au moins une personne provenant de l'extérieur du ministère.
À l'échelle nationale, les scientifiques d'Environnement Canada collaborent avec des collègues du milieu universitaire, des autres ministères et des autres ordres de gouvernement.
À l'échelle internationale, nous publions des résultats de recherche en collaboration avec des scientifiques provenant de plus de 70 pays et des institutions mondiales de premier plan comme l'Organisation météorologique mondiale et l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis.
Ce haut niveau de collaboration a pour effet d'accroître considérablement les capacités internes d'Environnement Canada en matière scientifique et permet au ministère de demeurer à la fine pointe de la recherche scientifique.
Environnement Canada applique les principes de collaboration et de transparence dans le cadre de l'initiative pour un gouvernement ouvert.
En 2013, le premier ministre et les autres dirigeants du G8 ont adopté la Charte du G8 sur les données ouvertes, qui a établi pour tous les pays membres les principes à suivre en matière de données ouvertes et qui a amené ces pays à prendre des engagements précis concernant la diffusion de données dans des secteurs clés de la fonction publique.
Le gouvernement a depuis publié le Plan d’action du Canada pour un gouvernement ouvert 2014-2016, qui comprend un nouvel engagement en matière de science ouverte. Cet engagement particulier consiste à favoriser le libre accès aux publications et aux données liées aux travaux de recherche financés par le gouvernement fédéral afin d'accélérer la recherche, de favoriser l'innovation, et surtout, de soutenir notre économie.
La transparence et la responsabilité sont des valeurs fondamentales que le gouvernement applique dans toutes ses activités, y compris la recherche scientifique subventionnée par l'État.
Environnement Canada communique ses données scientifiques et ses recherches aux Canadiens par l'entremise de son nouveau portail de données ouvertes. Par exemple, nous avons récemment affiché la liste complète des publications scientifiques et techniques du ministère qui ont été produites en 2012 et évaluées par les pairs. Nous surveillons et communiquons les données sur les émissions de gaz à effet de serre, la qualité de l'eau et la santé de la faune, entre autres.
Les scientifiques d'Environnement Canada jouent un rôle important, car ils renseignent les ministres et les aident à s'acquitter de leurs responsabilités, qui consistent à promouvoir un environnement propre, sain et durable pour tous les Canadiens.
Conformément aux valeurs de la fonction publique, les scientifiques d'Environnement Canada ne commentent pas publiquement les politiques du gouvernement; cette responsabilité incombe aux ministres et à leurs porte-parole désignés.
La science a toujours été à la base des travaux d'Environnement Canada et elle l'est encore aujourd'hui. Les professionnels du milieu scientifique et technique représentent plus de la moitié de la main-d'oeuvre du ministère. Ces personnes possèdent l'expertise nécessaire pour mener de façon continue des travaux scientifiques de pointe qui servent de fondement aux politiques, aux programmes et aux services du ministère
Je suis fier qu'Environnement Canada emploie certains des esprits les plus brillants du domaine des sciences de l'environnement, qui mènent des recherches et en communiquent les résultats afin d'appuyer les priorités environnementales du Canada.
Examinons maintenant les rapports qu'Environnement Canada entretient avec les médias.
L'an dernier, Environnement Canada a reçu près de 5 800 demandes d'information de la part des médias. Ces quelque 5 800 demandes des médias ont donné lieu à environ 4 200 entrevues avec des experts et des scientifiques. La plupart de ces demandes portaient sur les prévisions météorologiques opérationnelles.
Toutefois, 369 des entrevues accordées par Environnement Canada aux médias en 2014 ont été données par d'autres experts, notamment des scientifiques, des climatologues et des prévisionnistes des glaces.
Ces chiffres montrent que, dans le contexte médiatique actuel axé sur une couverture continue, Environnement Canada est très ouverte aux demandes des médias, y compris aux demandes d'entrevue, comme doivent l'être tous les ministères. La réalité n'a rien à voir avec le scénario pessimiste décrit dans la motion à l'étude.
Nous devrions plutôt continuer de souligner, de défendre et de célébrer le travail de calibre mondial qu'accomplissent chaque jour de nombreux chercheurs du gouvernement du Canada.
De toute évidence, je voterai contre cette motion. J'encourage fortement les autres députés à en faire autant.
Mr. Speaker, I am extremely proud of the world-class science produced by Environment Canada. Research produced by Environment Canada scientists informs our policy decisions, supports the delivery of environmental services, and helps enforce the laws and regulations that protect Canada's environment.
Environment Canada employs leading experts across a range of environmental science fields, such as water, wildlife and climate science. We deliver science that is of high impact, collaborative and, of course, transparent.
In support of keeping Canada clean, safe and sustainable, Canadians currently have access to a wide range of Environment Canada monitoring data through the open data portal established by this government. This includes scientific data, such as air quality indicators, greenhouse gas inventories, weather and climate data, as well as the national pollutant release inventory and the data gathered through the Canadian environment sustainability indicators program.
Environment Canada scientists are also actively encouraged to publish the results of their research in peer-reviewed scientific journals. The department produces around 700 peer-reviewed publications per year, making it one of the most productive environmental research institutions in the entire world. The scientific impact of Environment Canada publications is well above world average. Its papers are cited 50% more than the world average. They are also published in journals that are more impactful than the world average.
Furthermore, I am proud that the work of three Environment Canada scientists was recognized by the Thomson Reuters 2014 report on The World's Most Influential Scientific Minds as being among the most highly cited scientific works in the world over the past decade. Environment Canada's science is highly visible, recognized and influential in the scientific community.
Environment Canada science is making a difference. Scientists play a key role in understanding our environment and the actions needed for it to remain clean, safe and sustainable for all Canadians. Publicly funded science is being put to use to serve Canadians, and I will highlight a few excellent examples. We continue to take action to keep Canadians and their environment safe from the risks of chemical substances. Canada is a world leader in this area. This government is taking a science-based approach and, as we announced in budget 2015, is investing $491.8 million over five years, starting in 2016-17, to renew the chemicals management plan.
We work hard to protect Canadians from severe weather 24 hours a day, 365 days a year. Science is central to providing accurate and timely severe weather forecasts and warnings. Environment Canada scientists and meteorologists develop and run complex weather models on one of Canada's fastest supercomputers. This helps protect Canadians across the country, allowing weather-sensitive businesses and operations, as well as Canadian families and communities, to prepare for and respond to emergencies. We are investing $34 million over five years, starting in 2015-16, to renew meteorological and navigational warning services in the Arctic.
We rely upon the valuable and world-class science produced by federal scientists and their collaborators to protect Canada's diverse wildlife. Caribou are an iconic symbol of Canada's boreal forests. The Government of Canada issued a recovery strategy for the woodland caribou boreal population in 2012. The recovery strategy is based on science and of course traditional aboriginal knowledge. This government and our partners in provincial governments, aboriginal communities, industry stakeholders, academics and environmental non-governmental organizations all play a vital role in protecting this important species.
These are only a few examples that demonstrate the department's commitment to a clean, safe and sustainable Canada. Indeed, the department has invested record amounts of money, over $5.3 billion for example, in science and technology since 2006.
Environment Canada scientists do not work alone on these issues. We join forces with key partners to address common environmental issues to make the most of the significant investment. Collaboration is a cornerstone of Environment Canada's science and is key to the high regard our science receives, both in Canada and abroad.
In 2013, for example, nearly 90% of Environment Canada's publications involved at least one author from outside the department.
Nationally, Environment Canada scientists collaborate with colleagues from academia and other federal departments and levels of government.
Internationally, we publish with scientists from more than 70 countries, including leading global institutions, such as the World Meteorological Organization and the United States Environmental Protection Agency.
This high rate of collaboration significantly increases Environment Canada's internal science capacity and keeps the department at the leading edge of scientific inquiry.
Environment Canada demonstrates the principles of collaboration and transparency through its action on the open government initiatives
In 2013, our Prime Minister and the other G8 leaders adopted the G8 Open Data Charter, which established open data principles for all member countries and called for specific commitments to release core public sector data.
Our government has since released Canada's action plan on open government 2014-2016, including a new open science commitment. This particular commitment aims to enhance open access to publications and related data resulting from federally funded research, in order to accelerate research, drive innovation, and most important, benefit our economy.
Transparency and accountability are core values that this government has brought to bear on all of its activities, including publicly funded science.
Through the new open data portal, Environment Canada shares its scientific data and research with Canadians. For example, we recently posted a full list of the department's peer-reviewed scientific and technical publications produced in 2012. We monitor and share data on national greenhouse gas emissions, water quality, wildlife population health, and more.
Environment Canada scientists play an important role in informing and assisting ministers in their responsibilities to promote a clean, safe, and sustainable environment for all Canadians.
In keeping with public service values, Environment Canada scientists do not comment publicly on government policy as this is the responsibility of ministers and their designated spokespersons.
Science has always been, and continues to be, the foundation of Environment Canada's work. Scientific and technical professionals represent over half the department's workforce. This workforce possesses the expertise necessary to continually produce cutting-edge science that underlies the department's policies, programs, and services.
I am proud that Environment Canada employs some of the best and brightest minds in the field of environmental science, who are actively producing and communicating research in support of Canada's environmental priorities.
Let us examine, now, Environment Canada's media interactions.
Last year, Environment Canada received close to 5,800 requests for information, from the media. For those 5,800 or so media requests, overall, Environment Canada gave about 4,200 interviews, with subject matter experts and scientists. The bulk of these were operational weather requests.
However, 369 Environment Canada interviews were given to the media in 2014 by other subject matter experts, including scientists, climatologists, and ice forecasters.
This demonstrates that Environment Canada is very responsive to media requests, including for interviews, in the modern 24-7 media cycle environment, which is required from every government department. This is a far cry from the pessimistic scenario described in the motion we are debating here today.
Let us, instead, continue to recognize, champion, and of course celebrate the world-class work performed by so many Government of Canada scientists each and every single day.
Of course, I will be voting against the motion, and I urge my fellow members to do the same.