Monsieur le Président, je comprends la frustration du député de Malpeque. Il trouve probablement terrible ce qui est arrivé à son parti au cours des dernières années.
Cependant, les Canadiens ont rendu leur jugement. Par les décisions électorales qu'ils ont prises au cours des dernières années, ils ont démontré leur grande sagesse. Les libéraux méritent d'être assis où ils sont en ce moment, à cause de la façon dont ils ont traité le Canada et les Canadiens au cours des dernières années.
Nous sommes heureux d'être ici. Nous remercions les Canadiens de nous permettre de les servir. Comme je l'ai dit, en 2006, nous avons pris le pouvoir, en 2008, notre gouvernement minoritaire a pris de l'expansion, et en 2011, nous avons finalement obtenu la majorité que les Canadiens voulaient nous accorder. Nous avons finalement eu l'occasion de mener véritablement les Canadiens sur le chemin de la prospérité. Et nous avons certainement eu du succès.
Les quatre dernières années ont été parmi les plus difficiles que le monde ait connu depuis des décennies, et le Canada s'en est très bien sorti.
En fait, lorsque nous nous attardons à ce que dit le Forum économique mondial au sujet du Canada, nous constatons par exemple qu'il a déclaré que, pour la quatrième année consécutive, le système bancaire canadien était le plus solide au monde, et ce, en période de récession. Il ne fait aucun doute que notre système bancaire a permis d'assurer la stabilité de notre pays et l'a aidé à traverser cette période d'incertitude.
Cela dit, le magazine Forbes ne s'attarde pas uniquement au système bancaire; il examine également le milieu des affaires au Canada. Il a d'ailleurs déclaré que le Canada vient au premier rang des pays où investir et créer des emplois dans le monde.
En période de récession, cette désignation constitue un grand honneur. À mon avis, il est clair qu'on reconnaît ainsi au gouvernement en poste tout le mérite qui lui revient. Les décisions prises par le gouvernement ont créé le contexte qui a permis aux entreprises de bien tirer leur épingle du jeu. Nous savons que notre économie figure parmi les plus solides au monde, plus particulièrement au sein du G7, et de nombreuses organisations nous ont accordé la cote de crédit AAA, la plus haute qui soit.
Je crois que ce qui a le plus suscité mon enthousiasme, c'est le programme commercial audacieux que nous avons établi, car c'est une chose que nous avons attendue pendant bien longtemps lorsque les libéraux étaient au pouvoir. Je remarque qu'ils n'ont absolument rien à dire à ce sujet; après tout, ils n'ont rien fait dans le dossier du commerce.
Depuis que nous avons été portés au pouvoir, nous avons réussi à conclure des accords commerciaux avec différents pays partout dans le monde, et ces accords commencent à porter leurs fruits. Il ne fait aucun doute qu'ils ont des répercussions positives sur les relations que le Canada a établies dans le monde entier. Grâce à ces accords, nous avons pu renforcer nos liens avec les États-Unis en matière d'économie et de sécurité, et nous cherchons aussi à conclure de nouveaux accords avec l'Europe, l'Inde et de nombreux autres pays. Ces accords commencent enfin à produire des résultats.
Je tiens à souligner que le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire en particulier a fait le tour du monde et que ses interventions ont été porteuses de résultats positifs. Nous éprouvions des problèmes en raison de l'encéphalopathie spongiforme bovine. Nous ne parvenions pas à ouvrir nos marchés. Les libéraux ne sont pas parvenus à ouvrir ces marchés. Ils en ont été incapables. L'actuel ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire est allé partout dans le monde et a ouvert les marchés canadiens du boeuf après la crise de l'encéphalopathie spongiforme bovine. L'actuel ministre du Commerce international a fait preuve de leadership, et nous constatons enfin des changements importants dans le dossier du commerce.
Nous savons qu'il est essentiel de réduire le déficit. Bon nombre d'entre nous croient que nous ne devons pas refiler les coûts des programmes d'aujourd'hui à nos enfants et à nos petits-enfants. C'est pour cette raison que nous prenons les mesures nécessaires pour équilibrer le budget à moyen terme, et nous sommes sur la bonne voie.
Dans le Plan d'action économique de 2009, nous nous sommes engagés à rétablir l'équilibre budgétaire et nous nous sommes acquittés de cette tâche dans une grande mesure. Nous avons réduit le déficit de moitié depuis deux ans et nous poursuivons sur notre lancée. L'Australie a annoncé qu'elle atteindrait l'équilibre budgétaire, et nous espérons être le deuxième pays industrialisé à en faire autant.
Il faut le faire. Mes électeurs me disent que c'est important. Ils veulent que notre gouvernement équilibre le budget afin de continuer à créer des emplois et à stimuler la prospérité.
Je précise que les Canadiens doivent non seulement être reconnaissants du fait que les libéraux ne sont plus au pouvoir, mais ils doivent aussi se réjouir que le NPD soit aussi loin d'accéder au pouvoir. À mon avis, il suffit de consulter les programmes que défendent les néo-démocrates pour comprendre pourquoi c'est une bonne chose qu'ils ne siègent pas de ce côté-ci de la Chambre.
Ce matin, au comité, un des membres a appuyé encore une fois avec un grand enthousiasme la taxe sur le carbone que propose le NPD. Il a expliqué en long et en large qu'il fallait l'appliquer dès que possible. Comme le découvre la population, le NPD s'engage donc à puiser 21 milliards de dollars à même les poches des Canadiens moyens, ce qui ferait bondir presque tous les prix.
Or, ce n'est pas qu'une taxe sur le carbone. Les députés d'en face nous trouvent très drôles de mentionner ce chiffre de 21 milliards de dollars parce qu'ils croient que l'argent de tous les Canadiens leur appartient, mais c'est faux.
Je comprends pourquoi ils pensent une chose pareille. Nous avons une citation du rapport de l'Institut Broadbent. Cet institut pense que, pour créer des liens entre les gens, nous devons rendre leur participation obligatoire. C'est ainsi qu'ils voudraient procéder. Le rapport dit:
L’impôt est la charnière qui relie les citoyens les uns aux autres et au bien commun.
Je pense que cela résume autant que faire se peut la position néo-démocrate. Je connais une vieille définition du socialisme, qui est:
Le socialisme est la philosophie de l'échec, le crédo des ignorants, le prêche de la haine et de l'envie.
Nous voyons certainement ces trois éléments dans la politique fiscale du NPD.
Je veux juste souligner que l'Institut Broadbent exprime sans ambages ce que le NPD ferait subir aux Canadiens s'il en avait la possibilité. Il parle d'instaurer un impôt successoral. Le NPD pense que ce serait une bonne idée. Il aimerait imposer les grands héritages, qui transmettent des privilèges de classe moralement injustifiables. Je ne suis pas certain de savoir ce que c'est, mais je suppose que cela veut dire qu'ils vont soutirer de l'argent aux défunts.
Le NPD veut une taxe sur les transactions financières. Je soupçonne que le Canadien moyen interpréterait cela comme voulant dire que le NPD veut taxer chaque opération financière faite au pays. Lorsque les gens feront des affaires, le NPD se fera un plaisir de leur imposer une taxe sur chaque transaction.
Le NPD dit vouloir une taxe sur le carbone. Cela n'a rien de nouveau. Il refuse d'en parler. Le NPD non seulement parle de créer une taxe sur le carbone, mais il parle également de hausser les taxes sur les ressources naturelles. Nous savons que le NPD ne veut pas qu'on exploite les ressources naturelles, mais il ne semble pas comprendre que si les taxes sur l'exploitation des ressources naturelles et l'impôt des entreprises augmentent, les entreprises n'investiront pas ici.
C'est ce que le NPD semble vouloir. Il ne semble pas priser les investissements d'entreprises. Nous savons qu'il n'aime pas le commerce. À vrai dire, si jamais le NPD arrive à instaurer une mesure comme une taxe sur le carbone ou une hausse des taxes sur les ressources naturelles, nous pourrons commencer à parler de déclin de l'économie canadienne plutôt que de prospérité.
Ce n'est pas tout. Le NPD a dit:
[...] nous devons envisager des impôts de portée générale [...]
Qu'est-ce que cela signifie? J'imagine que le NPD souhaite taxer beaucoup d'autres choses parce qu'il compte financer encore plus de dépenses sociales. Le NPD a déclaré qu'il avait besoin d'un certain nombre d'assiettes fiscales. Par conséquent, nous pouvons présumer que cela signifie de nouvelles taxes dans toutes sortes de secteurs, car il souhaite puiser de l'argent dans le plus grand nombre possible de sources de recettes fiscales. Les coûts que devront assumer les Canadiens lui importent peu.
Par ailleurs, le NPD parle de la nécessité d'augmenter les dépenses sociales. Or, nous savons qu'il s'agit d'une autre façon d'imposer aux gens encore plus de taxes que par le passé.
Jetons un coup d'oeil sur les provinces où le NPD a été au pouvoir. Quels ont été les résultats? En Colombie-Britannique et en Ontario, les économies se sont passablement effondrées sous la direction des néo-démocrates. Cependant, je pense que l'exemple le plus frappant se trouve chez nous, en Saskatchewan. Le NPD a été au pouvoir dans cette province beaucoup trop longtemps. Quand ce parti formait le gouvernement, il s'est avéré totalement incapable de développer l'économie. La population de la Saskatchewan ne représentait plus que le tiers de celle de sa voisine, alors qu'en 1930, elle était plus populeuse que l'Alberta. Nous nous sommes retrouvés avec une économie qui avait pris probablement 30 ou 40 ans de retard sur l'Alberta, et ce, tout simplement parce que le gouvernement néo-démocrate avait constamment refusé de favoriser le développement économique.
Les Canadiens ne peuvent pas se permettre de vivre une situation de ce genre. La Saskatchewan ne pouvait certainement pas se le permettre. Depuis cinq ans, nous commençons à peine à nous sortir de cette ornière, à tenir notre bout et à démontrer ce que nous sommes capables de faire en Saskatchewan.
Notre Plan d'action économique donne de bons résultats. Il est certainement plus sensé que n'importe laquelle des mesures proposées par l'opposition. Ce plan d'action favorise la création d'emplois. Il va assurer la prospérité et la croissance à long terme de notre économie. Les Canadiens ont tout lieu d'être enthousiastes à ce sujet.
Mr. Speaker, I understand the member for Malpeque's frustration. It has probably been a terrible thing to watch what has happened to his party over the years.
However, the Canadian people have rendered their judgment. They have shown great wisdom in what they have done over the years, electorally. The Liberals deserve to sit where they sit right now because of what they have done to Canada over the years and the way they have treated Canadians.
We are happy to be here. We are very grateful for the opportunity from Canadians to be able to serve them. As I was mentioning, in 2006 we came to power as government; in 2008 our minority grew; and in 2011 we finally had the majority government that Canadians wanted to give us, and so we finally got an opportunity to really set Canadians on a defined path to prosperity. That has certainly worked.
We have had some of the toughest times over the last four years that the world has seen in decades, and Canada has been able to weather those times very well.
In fact, when we look at what the World Economic Forum says about Canada, we see it talks about, for example, our banking system being the soundest in the world for the fourth consecutive year, during a downturn. Certainly our banking system has been one of those rocks of stability in our country that has been able to help us carry Canada through this time.
However, Forbes magazine does not just look at the banking system. It also took a look at the world of business in Canada. It said this is the number one place in the world for businesses to come, to grow and to create jobs.
In a downturn, that is a great honour. I think it is a great tribute, obviously, to the government that has been in power. The government has made decisions that set up a climate that makes it possible for businesses to do really well. We know we have one of the strongest positions in the world, in the G7 in particular, and our rock-solid AAA rating has been proved by multiple agencies.
I think one of the things that I have been really excited to see is the ambitious trade agenda we have had as a government, because we sat for a long time with the Liberals running this country. I notice they are deadly silent on this issue, because they did nothing on trade.
Since we have taken over, we have been able to initiate trade agreements around the world, and we are able to see those trade agreements are now beginning to bear fruit. Certainly they are impacting Canada's relationships around the world in a positive way. We have, through them, not only been able to strengthen our economic and security links with the United States, but we are seeking new agreements with Europe, India, and many others, and those agreements are finally starting to bear fruit.
I should note that the Minister of Agriculture and Agri-Food, in particular, has done a great job going around the world. We had trouble with BSE. We were unable to get our markets open. The Liberals could not open those markets. They were incapable of doing that. Our present Minister of Agriculture and Agri-Food has gone around the world and opened Canadian markets for beef after the BSE crisis. The present Minister of International Trade has shown leadership on this file and, finally, we are beginning to see great changes in the trade file.
We know that deficit reduction is critical. For those of us who do not believe we should be funding today's programs off our children's and grandchildren's backs, we are getting back on track to balance the budget over the medium term.
In the economic action plan 2009, we made a commitment that we were going to return to balanced budgets, and we have done that to a great extent. We cut the deficit in half in the last two years, and we continue to move in that direction. We watched as Australia announced it is going to be balancing its budget, and we look forward to being the second developed country that can do that.
We need to do that. My constituents tell me that is an important thing. They want this government to balance the budget and they want us to move ahead with jobs and prosperity that are a result of that.
I should point out that Canadians should not only be thankful—well, they are thankful that the Liberals are no longer in power. However, they also need to be aware of how thankful they should be that the NDP is nowhere near power, as well. I think all we need to do is actually take a look at the NDP's programs that its members promote and we can probably see why it is a good idea that they are not on this side of the House.
This morning in committee, one of our committee members very enthusiastically endorsed once again the carbon tax plan they have. He went on at length about how this should be done sooner, not later; it needs to be done as quickly as possible. As Canadians are now becoming aware, that is a commitment by the NDP to $21 billion in taxation that average Canadians would have to take out of their pockets, which would drive up the price of virtually everything.
However, it is not just a carbon tax. My colleagues across the way think it is hilarious when we mention $21 billion because they think that every taxpayer's money in this country is theirs, and it is not.
I understand why they would think that. We have a quote from the Broadbent Institute report. They think that in order to tie people together, we need to make it compulsory for them to participate. This is the way they would like to do that. The report says:
Taxes are the hinge that links citizens to one another and to the common good.
I think that pretty well sums up the NDP position as much as it can be. I know there is an older definition of socialism, which is:
Socialism is the philosophy of failure, the creed of ignorance, and the gospel of envy.
We certainly see those three things in the NDP's taxation policy.
I just want to point out that the Broadbent Institute is straight up about what the NDP would do to Canadians if it got the opportunity. It talks about implementing an inheritance tax. The NDP think that would be a good idea. It would like to put a tax on the inheritance of wealth, which passes on morally unjustifiable class privilege. I am not sure what that is, but I would imagine that means they are going to take money away from people once they die.
The NDP want to have a financial transaction tax, so I suspect the average Canadian would believe that means the NDP wants to tax every financial transaction that takes place in this country. When people are trying to do their business, the NDP will step in, for every single one of those transactions, and gladly tax them.
The NDP says it wants a carbon tax. That is not anything we have not known. It does not want to talk about it. The NDP not only talks about a carbon tax but higher taxes on natural resources. We know the NDP does not want to develop natural resources, but it does not seem to have any understanding about the fact that as taxes are raised on resource development and on corporations, corporations will not invest here.
That is what the NDP seems to want. It does not seem to like corporate investment. We know it does not like trade. The reality is that if the NDP is ever allowed to bring in something such as a carbon tax or higher taxes on natural resources, we can start talking about the Canadian economy declining instead of prospering.
That is not all it said. The NDP said:
—we also need to consider broad-based taxes....
What would that be? I assume it wants to tax a whole lot of other things and wants to do it to pay for more of its social spending. The NDP said it needs to rely on a number of tax bases, so I think we can assume that means new taxes in all sorts of areas because it wants to put as many legs under that taxation stool as it possibly can. It does not matter how much it costs Canadians.
Then the NDP talks about how it needs to have an increase in social spending, which we know is another code word for taxing people even more than in the past.
If we take a look at where the NDP have been in power, what have been the results of that? We can see in B.C. and Ontario that the economies have pretty much collapsed under the NDP rule. However, I think the bigger example would be in my own province of Saskatchewan. The NDP ruled there for far too long, and while it did we saw a complete failure to develop our economy. We ended up with a third of the population of our neighbour when we actually had more of a population than Alberta in 1930. We found our economy probably 30 or 40 years behind our neighbour, just because we had an NDP government that refused, time and time again, to develop the economy.
Canadians cannot afford that. Saskatchewan could not afford it. We are only, in the last five years, beginning to come out of that and are beginning to hold our own and show what we actually have in Saskatchewan.
This economic action plan that we have is good. It is certainly better than anything that we see coming from the other side. This is the kind of action plan that will create jobs. It will ensure prosperity and long-term growth in our economy. Canadians should be excited about it.