Merci, monsieur le président.
Bonjour à vous deux, monsieur Jedwab et madame Chouinard. Je suis très heureux que vous soyez ici.
Madame Chouinard, je pense que c'est la première fois que vous vous présentez devant le Comité. Vous avez dit que c'était un honneur et un privilège d'être ici. Je suis content de vous avoir donné cet honneur et ce privilège, puisque c'est mon bureau qui vous a invitée. J'ai constaté toute votre expertise au cours de la dernière année.
Je voulais vous entendre au sujet du tribunal administratif. Vous en avez parlé durant votre présentation, mais j'ai quelques questions précises.
Avant cela, monsieur Jedwab, je veux vous dire que j'ai bien aimé ce que vous avez dit à la fin de votre allocution d'ouverture sur les propositions fondamentales du pays, c'est-à-dire les deux peuples fondateurs et le multiculturalisme ambiant dans lequel nous vivons. Il ne faut jamais oublier cette proposition fondamentale. J'abonde à 100 % dans cette vision du pays.
Madame Chouinard, j'ai détecté, dans vos propos, une contradiction qui n'en est peut-être pas une. Je voulais que vous rectifiiez ou précisiez vos propos. Vous avez dit que, depuis l'enchâssement de la Charte, il y a eu une interprétation libérale et généreuse de la Cour suprême en ce qui a trait aux droits linguistiques. Par ailleurs, vous avez dit que la Loi sur les langues officielles et la Cour fédérale n'ont pas fourni les résultats espérés.
Personnellement, j'y vois une contradiction. Pouvez-vous donner des précisions à cet égard, s'il vous plaît?