Monsieur le Président, j'aimerais remercier le député de Prince Albert de son discours bien senti. On voit bien qu'il est honnête et qu'il représente bien sa circonscription lorsqu'il évoque ses soucis concernant ce qu'il considère comme un blocage.
Tout le monde s'est regardé lorsque le député d'en face a posé sa question concernant une différente manière de distribuer la ressource, que ce soit sous une forme plus solide, plus liquide ou plus raffinée. C'est précisément le but d'un débat comme celui d'aujourd'hui. Nous pouvons tous en apprendre quelque chose. Si des députés savent des choses comme cela, qu'ils nous en fassent part, car en général, à ce sujet, ce n'est qu'un dialogue de sourds.
Plus tôt, mon collègue a mentionné que notre pétrole était le plus écologique au monde. C'est drôle, car c'est plutôt l'image inverse qu'on nous projette constamment. Je ne sais pas combien de fois j'ai lu qu'il y avait des résidus d'eau de traitement parce qu'on fait sortir le pétrole du sable à la vapeur. J'ai aussi vu qu'on faisait chauffer cette eau au gaz naturel pour faire de la vapeur et que ces émanations de gaz naturel créaient une empreinte de gaz de carbone monstrueuse.
Alors, s'il y a des solutions de rechange, parlons-en. Je suis bien d'accord avec lui. Je pense notamment aux travaux d'un dénommé Paul Painter, qui utilisait des liquides ioniques pour séparer le sable et le pétrole. Parlons de ces solutions de rechange avant de parler de la distribution et d'accentuer l'extraction.