Je peux comprendre que l'on permette à quelqu'un qui ne veut pas de changement d'avoir au moins le choix, si la population vote pour le changement, d'avoir droit de regard sur la forme de changement qui est la plus acceptable à ses yeux.
Permettez-moi de dire que je suis heureux d'être de retour à l'Île-du-Prince-Édouard, non pour le golf ni pour les courses de chevaux ou le soccer, mais pour faire quelque chose de beaucoup plus intéressant et utile. Monsieur Brown et monsieur Russell, je vous suis très reconnaissant d'être présents aujourd'hui et je remercie également tous les autres qui se sont joints à nous.
Monsieur Brown, je vous ai écouté et vous avez parlé de la différence entre le fait de fournir les détails d'une option en particulier, par opposition au statu quo, et la seconde option qui consiste à offrir des options de qualité, de valeur parmi lesquelles les gens ont le choix. Même si toute la question du référendum nous est réservée, je trouve tout de même des parallèles entre ces deux options et les options que nous avons quant au contenu du rapport. Le rapport présente une recommandation précise au gouvernement, par opposition à des valeurs communes que nous pourrions véhiculer auprès du gouvernement, qui pourraient offrir l'occasion de trouver un certain consensus.
Quels conseils nous donneriez-vous, si cette méthode était celle que nous devions emprunter? Oui, l'organisation d'un référendum sera l'un des éléments en jeu ou fera partie de la question, mais encore là, est-ce que nous fournirons des recommandations de haut niveau, de grande valeur au gouvernement, ou pensez-vous que nous devrions trouver un système précis et en faire une recommandation?