Monsieur le président, pendant presque 16 ans, j'ai eu l'honneur de prendre la parole à la Chambre des communes pour représenter les intérêts des Canadiens. Comme le dit l'adage, toute bonne chose a une fin. Le jour où les prochaines élections seront déclenchées, je ferai mes adieux à mes collègues et à vous. Aujourd'hui, je tiens à remercier les nombreuses personnes qui m'ont permis d'être député et de servir mon pays.
D'abord et avant tout, je remercie Almut Sweet, la belle et merveilleuse femme que j'ai épousée il y a presque 40 ans. Elle a dû tolérer trop d'absences, d'interruptions et de stress. C'est malheureusement le lot que doivent supporter nos partenaires pour nous permettre d'être présents ici, à Ottawa. Almut a aussi eu à subir deux chirurgies contre le cancer et à endurer la perte tragique de notre fille, Lara. Je souhaite exprimer mon amour éternel, ainsi que ma gratitude et mon respect profond à ma bien‑aimée, pour sa volonté de faire des sacrifices afin de me permettre de servir nos concitoyens et notre pays.
Je souhaite maintenant remercier tous mes enfants qui, comme ma femme, ont souvent dû supporter mon absence parce que j'étais à Ottawa. Ils ont tous été si bons envers moi, qualifiant toujours mes absences de mission à laquelle ils avaient donné leur aval. Ils ont toujours été reconnaissants de mon travail à titre de représentant de notre pays. J'ai vraiment hâte de passer plus de temps avec eux, plus de temps avec Theresa, Christopher, Lucian, Reuben, D.C. et mes petits-enfants, qui sont beaucoup trop nombreux pour tous être nommés ici.
Je remercie les résidants de la circonscription de Flamborough—Glanbrook, mais aussi ceux de Waterdown, Westdale, West Hamilton, Dundas et Ancaster, que j'ai également servi pendant longtemps. Je les remercie du fond du cœur de m'avoir accordé leur confiance et d'ainsi me permettre de représenter leurs intérêts à la Chambre des communes. Leur vote m'a donné un privilège réservé à bien peu de Canadiens au cours de l'histoire de notre grande nation, et pour cela, ils ont mon éternelle et sincère gratitude.
L'une des missions de mon bureau était de lancer avec succès la carrière politique de jeunes gens. Je prie donc mes collègues de me pardonner, car j'ai eu beaucoup d'employés au fil des ans et ils méritent d'être nommés: Doug, Carolyn, Diane, Steph, Laurie, Aaron, Justin, Kaisha, Michael, Catherine, Rebecca, Justin, Jacob, James, Nathan, Rachel, Monica, Alicia, Sandra, Luwan, Chris, Jacob, Colin, Tracy et, actuellement, Patricia, Liz, James, Simon, Denise, Alex, Dan, Ben, Olivia et Caroline.
Tous les députés devraient admettre sans hésiter que sans un personnel travailleur, dévoué et patient, ils n'accompliraient pas grand-chose. Je remercie les membres de l'équipe Sweet de tout ce qu'ils ont fait pour me faire bien paraître et, surtout, de tout ce qu'ils accomplissent pour les Canadiens. Ils sont un cadeau pour notre pays.
Comme je viens de le dire, tous mes employés sont extraordinaires, mais il y en a qui me sont très chers, parce qu'ils ont cru en moi et m'ont accompagné dès le début, et ils méritent une mention spéciale. Doug et Carolyn Brown ont accepté de me guider tout au long du processus de création d'un bureau de circonscription et, ce faisant, ils ont placé la barre très haut pour tous les futurs membres du personnel. Leur approche professionnelle et pondérée en matière de services aux gens de notre circonscription nous a permis de jouir d'une excellente réputation dans toute la région métropolitaine d'Hamilton et, par conséquent, de régler avec succès les problèmes de milliers de personnes, qu'il s'agisse de porter secours à des Canadiens dans un pays sous la dictature d'un despote ou de traiter ces redoutables dossiers de l'Agence du revenu du Canada. Je suis à jamais redevable à Doug et à Carolyn pour leur service et leur amitié. Le Canada est un meilleur pays grâce à eux.
Stef Rose, mon premier adjoint législatif, était tellement déterminé à exceller qu'il s'est entretenu avec de nombreux cadres supérieurs de la Colline pour s'assurer qu'il serait en mesure d'exercer ses fonctions avec excellence, et il a certainement été à la hauteur. À trois reprises, Stef a réécrit pour moi un projet de loi qui est devenu l'un des rares projets de loi d'initiative parlementaire à être adoptés avec l'appui de tous les partis. Il s'agit de la Loi sur l'équité à l'égard des victimes de délinquants violents. Stef a géré les travaux de comités, et bien plus encore, mais au bout du compte, il s'est toujours démarqué parce qu'il était prêt à aller plus loin. Je suis si heureux que mon ami Stef soit là où il a toujours voulu être, et le Canada est un endroit meilleur et plus sûr grâce à ses efforts.
J'ai réussi à convaincre un homme exceptionnel, du nom de Dan Muys, que j'étais le candidat qui devait être élu pour servir les Canadiens aux côtés de Stephen Harper. Dan a commencé sa carrière en tant qu'adjoint spécial de Jean Charest, lorsqu'il a été élu député à la Chambre.
La circonscription s'appelait à l'époque Ancaster‑Dundas‑Flamborough‑Westdale et, à partir de 2004, Dan m'a aidé dans pratiquement tous les aspects de ma carrière parlementaire, y compris en m'écoutant déverser mes frustrations sur lui lorsque j'avais eu une journée particulièrement difficile.
Bien des gens ne sauront jamais tout ce que Dan a fait pour le pays et on ne le remerciera jamais assez pour ses services, mais Dan n'est pas le genre de personne qui cherche les récompenses. S'il est dévoué pour le Canada, c'est parce qu'il l'aime. Je le remercie de ses services, de son vaillant travail et de son dévouement et de la profonde amitié que nous avons développée.
Puis, il y a nos meilleurs amis qui nous aident à garder les pieds sur terre et qui nous donnent une meilleure vision de la vie que celle qui prévaut dans la bulle d'Ottawa. Ce sont eux qui nous épaulaient dans la première partie de notre vie et ils savent qui nous sommes et qui nous devenons. Bob Baxter et Reid Meyers nous ont quittés pour rejoindre l'éternité, mais ils ont été les mentors d'un jeune homme qui avait un parc de dépanneuses en 1982 et ils l'ont encouragé à développer sa personnalité, son intelligence et sa spiritualité.
Mes meilleurs amis, Larry et Leslie Bruin, m'ont aidé, ainsi que ma famille, de toutes les manières imaginables. Leur générosité, leur hospitalité, leur dévouement et leur gentillesse ont contribué dans une mesure non négligeable à mon succès et sont l'une des principales raisons pour lesquelles je suis ici aujourd'hui. Le couple dont je parle est venu en aide discrètement à des centaines de personnes et l'a fait si humblement et si discrètement que peu de gens sont au courant des effets remarquables qu'il a eu sur de grands groupes d'Américains et de Canadiens. Les efforts désintéressés déployés par le couple pour servir les autres sont si grands que le langage humain est incapable d'expliquer leur amour pour autrui.
Je remercie tout particulièrement mon ami Franc, officier de réserve dans les Forces de défense israéliennes, qui m'a toujours accueilli en Israël. C'est un très bon ami et un frère que je vois si rarement. Je lui souhaite paix et protection, ainsi qu'à sa famille.
Je remercie les nombreux partisans et donateurs qui ont donné temps et argent et qui ont mis à contribution leurs talents pour que je puisse continuer à mener des campagnes fructueuses successives. Leur aide est très importante pour notre démocratie et elle passe souvent inaperçue, mais ils sont vraiment la force motrice derrière chaque candidat qui détermine leur réussite ultime. Je les remercie.
Je tiens maintenant à transmettre un message à mes collègues. Tous les députés devraient réfléchir régulièrement à l'ampleur de leur responsabilité et au fait que nous vivons dans un pays où, dans la plupart des cas, les gens sont élus en fonction de leurs mérites et non de leur statut social ou de leur richesse, comme dans certains pays. Nous sommes chanceux de vivre dans un pays où ce sont les électeurs qui déterminent les résultats des élections, et non des partis politiques ayant le droit d'établir des listes pour les électeurs ou un régime dominé par une élite malveillante qui dicte aux électeurs comment voter. Il s'agit d'un cadeau précieux, que les générations précédentes ont protégé soigneusement. Des Canadiens ont versé leur sang dans des conflits passés pour le protéger.
Peu importe l'allégeance politique des députés, leur responsabilité individuelle est de protéger cette institution précieuse. C'est justement pourquoi nous sommes obligés de prêter serment à Sa Majesté la reine du Canada. Nous ne protégeons pas cette institution parce que nous sommes privilégiés. Nous la protégeons parce que c'est dans cette enceinte que nous débattons et que nous réglons les problèmes graves qui préoccupent les Canadiens.
Je croyais avoir les choses bien en main jusqu'au soir où nous devions voter pour décider si nos troupes allaient rester en Afghanistan. Je connaissais les enjeux, tout comme le bon travail que nos militaires avaient accompli. Je savais que des jeunes filles et des femmes n'avaient jamais connu la liberté avant que nos soldats arrivent.
Cependant, à l'appel de la sonnerie, le poids de ce que nous nous apprêtions à faire s'est mis à me peser sur les épaules comme jamais auparavant. Je me suis rendu compte que mon vote allait non seulement permettre à nos troupes de poursuivre leur bon travail, mais aussi que de jeunes femmes et de jeunes hommes allaient continuer d'être mis en danger et que des Canadiens allaient mourir.
Au cours de ma carrière, j'ai vécu de nombreux moments émouvants qui m'ont transformé et qui m'ont fait mieux comprendre l'ampleur de nos responsabilités, mais de laisser nos troupes dans une des régions les plus dangereuses de l'Afghanistan, que d'autres pays avaient abandonnée, s'est avéré le plus marquant. J'encourage tous mes collègues à penser par eux-mêmes, en gardant à l'esprit le serment que nous avons prêté, de même que les préoccupations qu'ils ont pour les résidants de leur circonscription et pour tous les Canadiens.
Les partis politiques sont eux-mêmes des institutions fantastiques. Je suis très reconnaissant à mon parti, le Parti conservateur du Canada, ainsi qu'à mes collègues, qui sont mes frères et sœurs d'armes. C'est pourquoi j'encourage les députés de tous les partis à faire preuve d'un bon esprit d'équipe, certes, mais aussi à être prêts à réfléchir aux enjeux et à prendre soin de leur intégrité personnelle. Quand les députés se regardent dans le miroir chaque jour, ils doivent avoir la conviction d'être fidèles à eux-mêmes.
Certains de mes collègues sont devenus des amis, et ces liens demeureront bien après mon départ de la politique.
Le député de Niagara-Ouest est un excellent ami. Après mon élection, il m'a téléphoné et m'a dit: « Viens faire un tour ici. Je t'apprendrai les ficelles du métier pour que tu puisses trouver rapidement ta vitesse de croisière sans avoir à tout démêler par toi-même. » Dino a été d'une grande générosité. Il a toute ma reconnaissance.
Le député de Brantford—Brant est un vrai gentleman dont j'apprécie la personnalité et la franchise. Quand on a la chance d'avoir des collègues avec qui on peut débattre et être en désaccord tout en demeurant amis, c'est inestimable.
Dave Van Kesteren a pris sa retraite avant la dernière élection, mais nous avons longtemps servi ensemble et été voisins de banquette. Nous sommes devenus d'excellents amis. Nous avons démêlé beaucoup d'enjeux importants et nous nous sommes bien amusés.
Le député de Coast of Bays—Central—Notre Dame a fait de notre voyage à Londres et en Écosse un événement spécial, tout comme le député de Gatineau qui s'est joint à moi pour le parcours de jogging le plus pittoresque de ma vie, le long de la Tamise, à Londres.
Pendant près de 15 ans, j'ai siégé au Sous-comité des droits internationaux de la personne aux côtés du député de Lanark—Frontenac—Kingston et de deux excellents députés libéraux, Mario Silva et Irwin Cotler. Nous avons travaillé de concert pour défendre des personnes emprisonnées, persécutées, torturées et tuées. Ensemble, nous avons réussi à sauver de nombreuses vies. Je suis très reconnaissant qu'ils aient collaboré et travaillé avec moi.
Enfin, certains m'ont demandé pourquoi je quitte la Chambre des communes. En vérité, je ne vais pas bien. Je veux profiter de l'occasion pour encourager ceux qui ne vont pas bien à obtenir de l'aide.
Depuis le moment où j'ai pris la décision de ne pas me présenter aux prochaines élections, en janvier, j'ai beaucoup réfléchi à ce qui a causé ma jaunisse mentale. J'ignore si elle est due aux quatre années où, à l'âge de 12 ans, j'ai été incarcéré en milieu juvénile. C'est peut-être l'agression au couteau dont j'ai été victime à Lockport, dans l'État de New York; la trahison commise par des associés à l'époque où j'étais un jeune homme d'affaires; la perte de deux enfants, l'une à la naissance, alors que je tentais d'accoucher sa mère, et une autre, qui s'est enlevé la vie. Peut-être que l'attaque terroriste sur la Colline du Parlement y est pour quelque chose, de même que les trop nombreuses funérailles que j'ai organisées, parce qu'on me considère comme le gars qui peut le supporter. Je sais que les 15 ans à écouter les pires histoires de souffrance humaine au comité des droits de la personne ont joué un rôle. L'ensemble de toutes ces expériences ont probablement joué un rôle, de même que les mesures draconiennes de confinement.
Nous devrions tous respecter le fait que nous avons chacun nos limites et que ces limites ne sont pas les mêmes pour tous. Heureusement, bien des gens ont des limites supérieures aux nôtres, comme de nombreux membres des Forces canadiennes, envers qui nous sommes reconnaissants.
Nous devons tous être conscients de nos limites et veiller à obtenir le soutien et l'aide nécessaires avant que le fardeau ne devienne trop lourd. C'est ce que je compte faire, et j'encourage tous ceux qui peuvent m'entendre et qui ont besoin d'aide à chercher le soutien nécessaire et à ne pas ménager les efforts pour l'obtenir. Ils n'ont pas à avoir honte. Nous avons tous besoin d'aide parfois.
Je prie également ceux qui n'ont pas besoin d'aide actuellement de se montrer patients et d'aider les autres. Pas plus tard que le week-end dernier, mon ami, Nicholas Lauwers, qui est psychothérapeute, m'a offert son soutien et m'a aidé à me remettre sur la bonne voie juste en étant à l'écoute. Je l'en remercie.
J'adresse mes derniers remerciements, mais les plus importants, au Seigneur Jésus-Christ. Le processus que j'ai entamé pour rebâtir ma vie après m'être engagé auprès du Christ guide tous les aspects de ma vie. Je suis par-dessus tout reconnaissant envers Dieu.
Sur les arcs de l'édifice du Centre se trouvent trois passages des Saintes Écritures: « Un peuple sans idéal est voué à mourir »; « Ô Dieu, donne tes jugements au roi, et ta justice au fils du roi » et « Il dominera d'une mer à l'autre ».
Ce sont des paroles qui ont guidé des gens de principe qui, même s'ils n'étaient pas parfaits, se sont efforcés de bâtir un pays où des gens des quatre coins du monde voudraient s'établir. Il n'y a personne qui reste éveillé la nuit en se demandant comment s'y prendre pour aller en Iran. Personne ne se dit que tout ira bien une fois en Russie.
En revanche, des gens de partout dans le monde rêvent de venir au Canada et font des pieds et des mains pour y parvenir.
Que Dieu continue de bénir le Canada et de protéger nos foyers et nos droits.
Mr. Chair, for almost 16 years, I have had the honour of speaking in the House of Commons chamber to represent the interests of Canadians. As the adage goes, all good things must come to an end. On the day of the next election, I bid you and my colleagues adieu and express my appreciation for the many individuals who have made it possible for me to serve as a member of Parliament and to serve my country.
First and foremost, my thanks go to my amazing and beautiful bride of almost 40 years, Almut Sweet. She has had to tolerate too many absences, interruptions and stress that, unfortunately, our partners must endure for us to be present in Ottawa. In Almut's case, she also endured two cancer surgeries and the tragic loss of our daughter, Lara. My sweetheart not only has my undying love, but also gratitude and deep respect for her willingness to sacrifice for my service and for our country.
My next thanks go to all my children, who, along with my wife, suffered many absences due to my being here in Ottawa. All of them have been so gracious. They always referred to my absences as a mission they approved of and were thankful for my work representing our country. I am so looking forward to spending more time with them, more time with Theresa, Christopher, Lucian, Reuben, D.C., and grandchildren, far too many names to name.
Next are the constituents of Flamborough—Glanbrook, but also those of Waterdown, Westdale, West Hamilton, Dundas, and Ancaster, whom I served for quite some time as well. I ask them to accept my heartfelt thanks for placing their trust and confidence in me to represent them here in this House of Commons. Their vote gave me a privilege very few Canadians have been able to experience throughout the history of our great nation, and for that they have my sincere, undying gratitude.
I hope my colleagues forgive me, because one of the missions we had in my office was to launch young people into successful careers in politics. My staff over the years, and the list is long, deserve to be named: Doug, Carolyn, Diane, Steph, Laurie, Aaron, Justin, Kaisha, Michael, Catherine, Rebecca, Justin, Jacob, James, Nathan, Rachel, Monica, Alicia, Sandra, Luwan, Chris, Jacob, Colin, Tracy and presently Patricia, Liz, James, Simon, Denise, Alex, Dan, Ben, Olivia and Caroline.
All members should readily admit that without hard-working, dedicated, patient staff, they would accomplish very little. I thank team Sweet for all they did to make me look good, and more importantly for all they do for Canadians. They are a gift to our nation.
As I just said, all of my staff are amazing, but there are very special staff who believed in me and were with me from the very beginning, and they deserve special mention. Doug and Carolyn Brown took on the task of shepherding me through the process of establishing a constituency office, and by so doing they set the standard remarkably high for all future staff. Their professional, mature approach to constituent service meant that we had a stellar reputation throughout the entire greater city of Hamilton and consequently were able to successfully sort out the problems of thousands of people, everywhere from rescuing Canadians from despot dictatorships around the world to those dreaded CRA files. I am in Doug and Carolyn's debt for the rest of my days for their service and friendship. Canada is a better nation for them.
Stef Rose was my first legislative assistant, who had such a drive to excel that he interviewed many senior staff on the Hill to make sure he was able to serve in his capacity with excellence, and he sure did. Stef, three times, rewrote legislation for me that became one of the few private members' bills to pass with all-party support, the Fairness for Victims of Violent Offenders Act. He managed committee work and so much more, but ultimately always stood out because he was ready to go the extra mile. I am so happy that my friend Stef is where he always wanted to be, and Canada is a better and safer place due to his efforts.
Somehow I convinced a fine man named Dan Muys that I was the candidate who needed to be elected to serve Canadians alongside Stephen Harper. Dan started his career as a special assistant to Jean Charest, when he was elected as a member of this House.
The riding was known as Ancaster–Dundas–Flamborough–Westdale in those days, and, beginning in 2004, Dan helped me with virtually every aspect of my parliamentary career, including when I was able to dump my frustrations on him after particularly rough days.
Dan has served this country in ways that many will never know, and he will never be adequately rewarded for it, yet Dan is not the kind of person who does what he does for reward. His dedication to Canada is his love for the same. I thank Dan for his service, hard work and dedication, and for our deep friendship.
Then there are our best friends who help us keep our feet on the ground and bring us a better perspective to life than what we get within this thing we call the Ottawa bubble. They are the ones who helped us early in life, and who know who we are and who we are becoming. Bob Baxter and Reid Meyers have both departed this world for eternity, but they mentored a young man who had a fleet of tow trucks back in 1982 and encouraged him to grow in character, intellect and spirituality.
My best friends, Larry and Leslie Bruin, have assisted me and my family in every imaginable way. Their generosity, hospitality, dedication and kindness are, in no small way, one of the substantial reasons I am here today. These two individuals I speak of have quietly helped hundreds of people, and they have done it so humbly and quietly that few know the amazing impact they have had on large groups of Americans and Canadians. Their selfless efforts to serve others is so great, the human language falters at trying to explain their love for others.
I extend a special thanks to my friend Franc, a reserve officer in the Israel Defense Forces, who always welcomed me to Israel. He is such a good friend and brother, who I get to see so seldom. I wish peace and protection to Franc and his family.
My thanks go to so many supporters and donors who gave of their time, their talents and their money to make sure I could continue to wage successive successful campaigns. Their assistance is so important in our democracy, and it often goes unnoticed, but they really are the engine behind every candidate and determine their ultimate success. I thank them.
I would now like to give a message to my colleagues. All of us in this chamber should reflect often on the magnitude of responsibility we have and the fact that we live in a nation that still, for the most part, elects individuals on their merit and not on their social status or their wealth, as we see in some other nations. We are blessed to live in a country where voters determine the outcome of an election and not individual political parties with the right to establish lists for voters or a regime of evil elites who tell voters how they should vote. This is a rich gift that has been carefully protected by past generations. It has been fought for with Canadian blood in past conflicts.
No matter which party members are from in this chamber, their individual responsibility as a member is to guard this cherished institution. That is exactly why we are obliged to swear an oath to Her Majesty the Queen of Canada. We do not protect this institution because we are privileged. We guard and protect this institution because this chamber is where critical issues that concern individual Canadians are debated and resolved.
I thought I had a good handle on what I was just talking about until the evening we were to vote on whether we would sustain our troops in Afghanistan. I knew the issues, and I knew the good work our troops had accomplished. I knew about the young girls and women who had never experienced freedom until our troops arrived.
However, when the bells began to ring, the weight of what we were about to vote on reached a much higher level of severity than it had in my entire life. I realized that my vote would not only allow a continued effort by our troops to accomplish their good work, but it also meant that our young men and women were going to continue to be placed in harm's way, and it meant Canadians would die.
There were many poignant times in my career that were transformative and gave me a deeper clarity regarding the magnitude of our responsibilities, but sustaining our troops in one of the most dangerous areas of Afghanistan, areas other countries had abandoned, was the most sobering. I encourage all of my colleagues to think for themselves, bearing in mind the oath we have taken, and their concerns for their constituents and all Canadians.
Political parties are great institutions in and of themselves, and I am very grateful for my party, the Conservative Party of Canada, and my band of brothers and sisters, my colleagues. Consequently, I want to encourage all members from all parties to, yes, be a team player but also be ready to think through all issues and steward their own integrity. Members want that confidence when they look in the mirror every day, that they are their own person.
Some of my colleagues have become good friends, and I will keep them long past politics.
The member for Niagara West is such a good friend. He phoned me up after I was elected and said, “Come on up here. I'm going to show you the ropes so you can hit the ground running and you're not going to have to figure everything out for yourself”. He has been profoundly generous, and I want to give Dino my gratitude.
The member for Brantford—Brant is a great gentleman, and I have appreciated his character and candour. When we have colleagues we can disagree with, debate and still be friends, it is priceless.
Dave Van Kesteren retired before the last election, but for all the time he served with me and was my seatmate, we became great friends and sorted out a lot of important issues, and we had a lot of fun.
The member for Coast of Bays—Central—Notre Dame made our trip to London and Scotland a special treat as did the member for Gatineau in joining me for the most scenic jog in my life down the River Thames in London.
For almost 15 years, I served with the member for Lanark—Frontenac—Kingston on the Subcommittee on International Human Rights and with two fine Liberal members, Mario Silva and Irwin Cotler. We worked together to stand up for people who were being jailed, persecuted, tortured and killed. We were able to save many lives working together. I am so grateful for their co-operation and work with me.
Finally, some have asked me why I am leaving Parliament. Well, the truth is, I am not fully well. I want to take this opportunity to encourage others who are not well to get help.
I thought a lot since January, when I made the decision not to run in the next election, about what caused my mental health jaundice. I do not know if it was the four years of incarceration in a juvenile institution when I was 12. It may have been when I was attacked by a knife-wielding assailant in Lockport, New York; or the betrayal of business partners when I was a young businessman; or losing two children, one who died in my hands while I was trying to deliver her and another who took her own life. Maybe the terrorist attack here on Parliament Hill played a role and the too many funerals I planned, because I was always looked to as the guy who could handle it. The fifteen years of hearing the worst stories of human suffering in the human rights committee, I know, played a role. Likely, the entire lot played a role as did the current draconian lockdowns.
We should all respect that everyone has a limit, and that it is different for everyone. Thankfully, there are many who have greater limits than us, like many who are in the Canadian Forces, and for those individuals, we are so grateful.
All of us need to be conscious of what our limit is and ensure that we get relief and help when needed well before it becomes crippling. This is what I am doing, and I encourage all those who can hear my voice and need help to seek it and be relentless to get what they need. They need not feel any shame. We all need help sometimes.
I also plead with those who do not currently need help to be patient and help others. Just this past weekend, my friend, Nick Lauwers, a psychotherapist himself, was there for me and helped me to get back on track just by being willing to listen. I thank Nick for that.
My final but most important thanks goes to the Lord Jesus Christ. The reconstruction of my life that happened after I made a commitment to Christ is what animates every aspect of my life. Of all I am grateful for, my gratitude to God is far beyond all the other thanksgivings I can give.
On the Centre Block arches are three scriptures, “Where there is no vision, the people perish”; “Give the king thy judgments, O God, and thy righteousness unto the king’s son”; and “He shall have dominion also from sea to sea”.
These are words that guided principled people, as imperfect as they were, to build a nation that people from the four corners of the world want to get to, to call their home. People are not staying up all night thinking they have to plot and scheme on how to get to Iran. They are not saying if they could just get to Russia, everything would be okay.
All around the world, people are plotting, scheming and thinking if they could just get to Canada.
May God continue to bless Canada and make it glorious and free.