Merci beaucoup, monsieur le président.
Normalement, il est très agréable de voir tout le monde en personne, mais franchement je ne sens pas beaucoup d'énergie ici, dans la pièce, et je me demande pourquoi. Nous avons déjà vu M. Barrett être bien plus passionné sur d'autres sujets. C'est peut-être parce qu'il n'y a ici aucune matière à soulever les passions.
Je profite quand même de l'occasion pour répondre à une question fondamentale, c'est-à-dire expliquer à quoi sert la firme Data Sciences.
Pour ma part, je sais très bien que cette firme fournit un appui technique à mon bureau. Peut-être que M. Gourde, Mme Gaudreau et M. Boulerice seront d'accord avec moi pour dire que, lorsqu'il s'agit de logiciels, surtout ceux conçus en anglais, il est très difficile d'avoir du soutien technique en français. C'est ce qu'offre Data Sciences: c'est une firme d'ici, au Canada, qui engage des employés bilingues capables de nous fournir les services.
J'ai regardé les factures mensuelles, et elles ressemblent à n'importe quelles autres factures de soutien technique: 200 $ par-ci, 149 $ par-là. Ce soutien profite à mes concitoyens ainsi qu'à mes employés qui sont francophones. Voilà à quoi cela sert. Une firme américaine ne peut pas donner des services en français. Pour ce qui est des anglophones, cette firme permet d'ajouter une dimension canadienne à tout cela.
De notre côté, nous nous demandons pourquoi nous sommes ici, mais au fond nous savons très bien pourquoi nous sommes ici. Nous savons très bien pourquoi nos collègues ne veulent pas laisser passer l'été sans nous convoquer à Ottawa. Tout à coup, ce n'est plus le temps pour des élections, malgré le fait qu'ils ont voté contre le gouvernement à plusieurs reprises. Ils estiment qu'il est temps d'avoir ce que j'appelle le faux scandale de l'été. Ils essaient de faire tout ce qu'ils peuvent pour le provoquer.
J'ai vraiment pitié pour toutes les personnes maintenant adultes qui, lorsqu'elles étaient enfants, ont côtoyé M. Trudeau dans la cour d'école. J'imagine que quelqu'un est en train de faire une liste de tous les copains d'école du premier ministre. Chaque fois qu'on en trouve un, on investigue. Quand on en trouve un autre qui a une entreprise, on se dit qu'on devrait aller voir ce qui se passe de ce côté.
Nous avons déjà vu cela dans ce comité, n'est-ce pas? Par chance, cela ne se passait pas en personne, mais de façon virtuelle. On a appelé des gens à témoigner devant le Comité dès qu'ils avaient le moindre lien avec quelqu'un au Parti libéral. Ces gens ont été envoyés ici, devant le Comité, pour qu'on fasse leur procès. C'étaient des citoyens ordinaires. Par exemple, nous nous souvenons tous de la comparution de Martin Perelmuter, qui est l'un des propriétaires de Speakers' Spotlight. Je me sentais mal d'entendre les questions qui étaient posées à tous ces témoins. Tout ce qu'ils faisaient, c'était leur travail, c'est-à-dire engager des gens pour aller donner des conférences. Cependant, ils ont eu le malheur de faire affaire avec quelqu'un ayant un lien avec le premier ministre, et c'était assez pour qu'on les traite de toutes sortes de noms. On a vu cela dans les médias sociaux.
D'ailleurs, monsieur le président, j'attends toujours que certains membres du Comité présentent leurs excuses. Heureusement, notre président l'a fait à l'époque, mais j'attends toujours ces excuses.
Je n'embarquerai pas là-dedans, parce que j'aurais bien des choses à dire à ce sujet.
Je respecte quand même le fait qu'il y a eu des reportages médiatiques à propos de la collecte et l'utilisation des données des partis politiques. C'est déjà un sujet important pour nous ici, au Parlement, mais pas dans ce comité-ci. Normalement, c'est le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre ou bien le Bureau de régie interne qui vont traiter des opérations des partis politiques.
Notre comité s'occupe plutôt des gens qui sont des titulaires de charge publique, c'est-à-dire des gens qui occupent des postes de ministre ou des postes importants dans la fonction publique. Ce n'est pas notre rôle, ici, de faire des enquêtes sur ce qui se passe dans le bureau de l'un ou de l'autre. Je vous regarde, monsieur Gourde, mais il pourrait s'agir aussi bien de votre bureau que du mien ou de celui de Mme Lattanzio. Ce n'est pas notre rôle, ici.
Tantôt, j'aimerais demander à la greffière de nous donner un sommaire du mandat de ce comité. Il est vrai que cela fait longtemps que nous l'avons revu ensemble. Je sais que vous, monsieur Boulerice, avez de l'expérience et savez très bien de quoi je parle. Chaque comité a un mandat qui lui est alloué, ainsi qu'une raison d'être. Ici, nous traitons d'affaires relevant de quatre commissaires, qui font enquête respectivement sur des questions relatives à l'éthique, à la vie privée, au lobbying et à un quatrième élément, que j'oublie. Est-ce que quelqu'un peut m'aider?
Thank you, Mr. Chair.
Usually, it's quite nice to see everyone in person, but to be honest, I don't sense much enthusiasm in the room today, and I wonder why. In the past, we have seen Mr. Barrett muster up a lot more passion for other issues. Perhaps the reason is that there is nothing to this issue, so it can hardly arouse any passion.
I do, however, want to take this opportunity to answer a basic question. What does Data Sciences do? Allow me to explain.
I, for one, know that the firm provides my office with technical support. Mr. Gourde, Ms. Gaudreau and Mr. Boulerice will probably understand when I say that finding IT support in French is really tough, especially for English-based software. Data Sciences provides that service. It is a Canadian company that hires bilingual employees with the skills to provide us with the service we need.
I went over the monthly invoices, and they look like any other invoices for technical support: $200 here, $149 there. The company provides a valuable service for my French-speaking constituents and staff. That is what the company does. An American company can't provide services in French. As for the company's anglophone services, the fact that it's Canadian makes it that much better.
Those of us on this side are wondering what the point of all this is, but at the end of the day, we know full well why we are here. We know exactly why the members across the way don't want to let the summer go by without summoning us to Ottawa. Suddenly, it's no longer time to talk election, even though they have repeatedly voted against the government. In their minds, it's time for the fake scandal of the summer, as I like to call it, and they are doing their darndest to stir one up.
I feel really sorry for everyone out there who hung around Mr. Trudeau in the schoolyard when they were children. I imagine that, right now, someone is compiling a list of all the Prime Minister's friends from school. “Found one; let's investigate. Here's one who owns a business; let's check it out.”
We've seen it all before on this committee, haven't we? Luckily, we were meeting virtually then, not in person. People with the slightest hint of a connection to anyone in the Liberal Party were called as witnesses. They were hauled before the committee so members could pick holes in their story. They were regular folks. I'm sure everyone recalls the appearance of Martin Perelmuter, one of the owners of Speakers' Spotlight. I found it uncomfortable to listen to the questions asked of him and others. He was simply doing his job—hiring people to give talks—but he had the misfortune of doing business with someone connected to the Prime Minister. That was all it took to unleash the name-calling. It was all over social media.
Mr. Chair, I'm still waiting for certain members of the committee to apologize, for that matter. Luckily, the chair apologized at the time, but I'm still waiting for their apologies.
I won't get into all that, though, because I would have a whole lot more to say on the subject.
I was glad, however, to see the media report on political parties' collection and use of data. That is already an important issue here, in Parliament, but it does not fall within this committee's purview. Matters pertaining to the activities of political parties are normally dealt with by the Standing Committee on Procedure and House Affairs or the Board of Internal Economy.
This committee deals instead with public office holders, in other words, those who hold the position of minister or top public servants. It is not the committee's job to investigate what goes on in this person's or that person's office. I'm looking at you, Mr. Gourde, but it could just as easily be my, your or Ms. Lattanzio's office. That is not the committee's job.
In a moment, I'm going to ask the clerk to recap the committee's mandate for us. It's been a long time since we've all reviewed it together. I know that you, Mr. Boulerice, have experience and know exactly what I mean. Every committee has a specific mandate and purpose. This committee examines matters pertaining to four commissioners, the Ethics Commissioner, the Privacy Commissioner, the Commissioner of Lobbying and I forget the fourth one. Can anyone help me out?