Merci, monsieur le président.
Monsieur Castonguay, je vous remercie de vous être déplacé. Monsieur Pichette, je vous remercie d'être ici en personne.
Monsieur Castonguay, j'ai écouté votre allocution et je l'ai trouvée bien intéressante. Je dois vous dire que nous avons fait le même constat: le français est en déclin au Canada et au Québec. Cependant, j'aurais aimé vous entendre parler davantage des moyens à prendre pour contrer cette situation et stopper l'hémorragie du français au Canada et au Québec. Je voulais tout simplement vous le dire.
Monsieur Pichette, ce que j'aime de vos propos aujourd'hui, c'est que vous êtes sur le terrain et que vous vivez au quotidien les préoccupations des immigrants qui veulent venir travailler au Canada. Vous avez mentionné qu'il fallait renforcer le rôle de nos représentants en Afrique, parce que c'est un bassin bien important de la francophonie.
Pouvez-vous m'expliquer ce qui bloque dans le système? Nous savons — corrigez-moi si je suis dans le champ — que beaucoup d'Africains francophones veulent venir ici. Qu'est-ce qui bloque? Où intervenez-vous dans le processus? Suggérez-nous des outils pour que nous soyons encore meilleurs et pour que vous puissiez faire venir plus d'immigrants.