Merci, monsieur le président.
Bonjour à tous.
J'ai accepté de signer la lettre demandant qu'on tienne la présente réunion conformément à l'article 106(4) du Règlement et je voterai en faveur de la motion présentée, parce que c'est bien préoccupant.
Toutefois, nous manquons de temps, au Comité. En effet, nous devons étudier le projet de loi C‑59 et je demande à mes collègues que nous prenions le temps de bien faire le travail, bien qu'un bâillon ait été imposé à ce sujet. Il faut prendre le temps d'écouter les témoins et d'améliorer le projet de loi de mise en œuvre du budget de l'an dernier et de l'énoncé économique de l'automne dernier. Plus tard ce printemps, nous aurons à étudier l'autre projet de loi de mise en œuvre du budget qui sera présenté le 16 avril. Rien que ça nous tiendra occupés à plein temps. En plus, il y a plein de dossiers hyper importants, et j'aimerais notamment savoir ce qu'il advient de l'étude que nous avions commencée sur la finance verte.
La situation dont nous discutons maintenant était prévisible. Comme le disait M. Jasraj Singh Hallan en citant le rapport d'Equifax, avec les taux d'intérêt élevés et le prix de l'immobilier qui va toujours en augmentant, nous commençons à voir une montée en flèche des taux de défaillance hypothécaire et de défaut de paiement des soldes de carte de crédit, ainsi qu'une augmentation du nombre de faillites. C'est très préoccupant, mais c'était prévisible.
Durant les deux semaines au cours desquelles nous serons dans nos circonscriptions, je pense que nous devrions tenir au moins une rencontre par semaine pour nous pencher sur ce sujet très préoccupant. Invitons les experts, comme c'est proposé dans la motion, afin de savoir si la situation est aussi alarmante qu'on le dit. Demandons-le aux experts. Établissons le plan. Sachant que les taux d'intérêt sont encore élevés, que le prix de l'immobilier va en augmentant et qu'il se produit ce que nous sommes en train de voir, demandons au gouvernement quelles sont sa réponse et sa stratégie. Nous devons aussi pouvoir lui suggérer des propositions. Je ne partage évidemment pas l'analyse de M. Hallan ou des députés conservateurs concernant la taxe sur le carbone, mais la question soulevée ici, à savoir la hausse des taux de défaillance et des faillites, est très préoccupante, car elle a un effet majeur sur l'économie. Essayons de voir ce qui peut être fait.
En résumé, nous devons bien faire notre travail d'analyse et de bonification des projets de loi de mise en œuvre du budget, c'est-à-dire le projet de loi C‑59 et celui qui accompagnera le budget d'avril prochain. En outre, je soutiens l'idée que nous réactivions notre étude sur l'impact de l'inflation et des taux d'intérêt sur les prêts hypothécaires. Dans ce cadre, la situation évolue, et nous devons examiner ce qui doit être fait.
Je suis donc favorable à ce que nous tenions au moins une rencontre par semaine durant la dernière semaine de mars et la première semaine d'avril, au cours desquelles nous serons dans nos circonscriptions, afin de pouvoir étudier la chose.